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passeur de rime
Dans ma tête les souv’nirs passent leur temps à zapper,
D’la joie à la tristesse et ce d’puis des années.
Dans l’lit avant d’dormir c’t’un vrai remue méninge,
Alors j’m’accroche à ces souv’nirs, pareil à un vieux singe.
Quand la nuit est trop vide les maux vont crescendo,
Et j’calme tout par l’écrit, rien de vaut quelques mots.
J’suis bien certain d’avoir des rimes plus que mobiles,
Et j’sens bien au fond d’mon cœur que mes vers en jubilent.
Quand on écrit c’qui vient du cœur on n’a pas total’ment tort,
D’la poésie et du slam, le dico en est l’mentor.
Tu peux toujours chercher à cet art une variante,
Moi c’est la mélodie qui plus qu’tout m’aimante.
C’est p’têt dur pour toi d’imaginer la galère,
Que travers’rai un poète juste à la r’cherche d’un vers.
La rime facile et les ratures passent leur temps à m’escagasser,
Mais quand viens l’point final du texte, tout mon sang bout, j’le sens vibrer.
J’passe des rimes croisées aux plates j’ai l’cœur quelque peu baladeur,
Des embruns d’mes premiers textes, j’ressentirai toujours l’odeur.
Alors comprends qu’ce texte n’est pas un ch’val de troie
Mais une offrande à tes yeux que j’voudrais voir s’poser sur moi.
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Commentaires
Elles sont trop belles !