• chap 8 amour sucré crise de couple

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Je vis alors la silhouette de Castiel se dessiner derrière dans l’ombre. Je voulus refermer mais il mit son pied en travers de la porte et de sa main l’ouvrait en grand.

    - Qu’est-ce que tu fais là ?!  m’exclamais-je complètement surprise.

       Je reculais, me pris les pieds dans la petite marche du gekan et tombais sur mes fesses. Castiel entra et referma la porte derrière lui. Je me relevais en hâte.

    - Va t-en… Ne t’approche pas ! 

    - Mais écoute moi!

    - Non ! dis-je en voulant le gifler à nouveau mais il attrapa ma main.

     - Tu crois quand même pas que tu allais m’avoir deux fois hein ? 

       Il leva son bras, tirant sur le mien. Je me retrouvais presque suspendu au-dessus du sol.

    - Lâche-moi ! Castiel… ! 

       Il entra dans le salon et me traina jusqu’au canapé dans lequel il me jeta avant de s’asseoir sur moi, me bloquant les jambes et les bras.

    - Tu m’écouteras comme ça, lança t-il sûr de lui.

       Je me débattais de toutes mes forces, mais une fille ne peut pas résister à un homme dans ce genre de situation…

    - Pour Ambre… 

    - Ouais c’est bon ! T’en mourrais d’envie de l’embrasser ! rétorquais-je furieuse.

    - Arrêtes ton char ! Tu racontes n’importe quoi ! 

    - A parce que c’était pas toi qui l’embrassait à pleine bouche cette après-midi ?! T’as un frère jumeau peut-être ?! 

    - Attends… Mais t’es jalouse ou quoi ? 

    - … ! Prends pas tes rêves pour des réalités ! 

    - Et tu me fais quoi alors là ?! 

       Je détournais le regard.

    - J’ai mis dans le mille hein… Tu sais que t’es sacrément jolie quand tu es dans cet état? dit-il satisfait.

    - Putain mais tu le fais exprès ou quoi ?!

    - T’excite pas. Alors comme ça tu as cru que je l’avais embrassé parce que j’en avais envie ? C’est vraiment ce que tu penses ? questionna t-il avec des yeux exaspérés.

       Je n’osais pas répondre…

    - Pfff… Je l’ai fait pour qu’elle te lâche la grappe, souffla t-il.

    - Ouais c’est ça. 

     - Punaise mais c’est vrai ! Elle m’a chuchoté que si je l’embrassais, elle ne mettrait pas les photos de toi dans le lycée ! Tu as vu des affiches toi ?! 

       Maintenant que j’y repensais, elle n’avait en effet pas collée les affiches… Il dirait la vérité ?

    - C’… c’est pas le problème ! Tu l’as quand même embrassée !

    - Ouais mais y a embrasser, et embrasser fillette ! On voit que tu t’y connais pas. 

    - … 

    - Je te montre si tu veux…   chuchota t-il en rapprochant son visage de moi.

    - Non mais ça va pas ! Tu crois que j’ai envie de t’embrasser alors que j’ai vu tes lèvres toucher celle de cette garce ?! Va donc te laver la bouche avec du savon d’abord ! 

    - Je l’ai fait crois-moi… Mais cette sensation veut pas partir. J’ai besoin d’un autre goût plus… Enfin tu vois…  enchaîna t-il en se rapprochant plus près.

    - Non je vois pas ! Lâches-moi ! 

       En me débattant un peu trop fort, je nous fis tomber au sol et les rôles furent inversés brusquement. Je me retrouvais assisse sur lui à quelques centimètres de son visage qui me regardait avec un sourire en coin :

    - Je pensais pas que tu préférais être dessus. 

       Je me mis à rougir et me relevais rapidement m’éloignant de lui.

    - V… Va t-en maintenant, bégayais-je.

       Il se releva toujours avec ce petit sourire en coin et se dirigea vers la porte. Puis avant de sortir il ajouta :

    - Ce que j’ai dit à Ambre… Je le pensais pas. Je voulais juste qu’elle me lâche. J’ai pas été malin sur ce coup là. 

    - Pourquoi tu m’as aidé ? Ca ne te concernait pas pourtant… répondis-je.

    - … J’sais pas. J’en avais envie c’est tout.  Ah ! Et aussi… 

       Je levais les yeux vers lui qui souriait :

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    - Je l’aurais mon baiser. Tu ne me résisteras pas bien longtemps, tu verras. 

    - … !

       Il sortit au dehors me laissant un goût amer dans la bouche. Encore des menaces dans  le vent ? Ou bien… Et qu’est-ce que je vais dire à Nathaniel ? Toutes ces questions me trottaient dans la tête, et je m’endormis péniblement vers 2h du matin.

       Le matin suivant, j’avais l’impression que le réveil de ma chaîne hifi sonnait plus fort que d’habitude, mais c’est juste que j’avais la tête comme un cabanon. Je me levais péniblement et pris un douche bien froide pour me réveiller en mettant la musique à fond dans tout l’appartement. Je ne dois pas me laisser abattre ! Zut ! C’est pas dans mon caractère !  Je mis mon Ipod pour écouter « daddy y yankee » , et me dirigeais en chantonnant vers le lycée.  Arrivant à l’entrée quelqu’un prit un écouteur de mon Ipod.

    - Hé ! 

       C’était Castiel.

    - Ouais pas mal. Mais t’as encore du chemin à faire niveau goût musical ! 

    - Je ne vois pas où est le mal à écouter ce qui me plaît !  lui lançais-je en récupérant l’écouteur.

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    - lynn !!!!   hurla Kentin courant à toute allure et se jetant dans mes bras.

     - K… Ken ! Mais enfin qu’est-ce qui te prends ? 

       Castiel regardait d’un œil pas très bienveillant la scène qui s’offrait à lui.

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    - C’est Ambre ?! Elle t’a encore embêtée ? 

    - Elle m’a raquetté de l’argent mais ce n’est pas ça le problème ! Je voulais te dire au revoir ! hoquetait-il.

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    - Hein ? Au revoir ? Attends tu pars à cause de ça ? 

    - Non… C’est mon père qui me retire du lycée ! Il veut que je devienne un homme… 

    - Y a du chemin à faire alors ! Hahaha ! rigolait Castiel.

       Je lui jetais un regard noir en coin et lui donnais un coup de coude dans le ventre

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    - Aïe ! Mais t’es folle ou quoi ?! 

    - Kentin, tu racontes des bêtises hein ? 

    - Non… 

       Il sortit de son sac une jolie peluche ours et me la tendit d’un air triste

    - Tiens, tu te souviendras de moi comme ça !  s’exclama t-il.

       Puis il partit en courant dans la rue.

    - Kentin !!! 

       Je le regardais tenant dans les mains ce qu’il m’avait donné. Il venait vraiment de partir… J’aurais peut-être dû faire quelque chose. C’est mon ami d’enfance quand même ! pensais-je avec regret.

    - Hé ben… C’est un rigolo lui, lança t-il.

       Je rangeais la peluche dans mon sac.

    - Attends tu vas garder cette horreur ? 

    - Je t’en pose des questions ? pestais-je fermant mon sac, et je partis vers la cour rejoindre les filles.

    - Salut les filles ! 

    - lynn! s’exclama Iris, me prenant dans ses bras.

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     - Tu vas mieux aujourd’hui ? demanda Violette.

    - Oui ça va. Désolée de vous avoir inquiétées hier ! 

    - T’peux l’dire ouais ! ajouta Kim avec une petite tape dans le dos.

       La bonne humeur était de retour parmi nous et je m’en réjouissais.

    - Yô. 

       Les filles se retournèrent et virent Castiel arriver vers moi. Kim se plaça devant par protection, ce qui fit sourire Castiel.

    - T’as un problème ? dit-il.

    - Ouais ! Toi ! T’veux pas aller voir ailleurs si on y est ? Et tant qu’à faire, gardes tes distances avec lynn !

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    - Non mais attends, j’ai bien entendu là ? Tu me donnes des ordres ? Tu te crois où ?! 

       Castiel était imposant mais Kim n’en démordit pas, je me mis entre eux deux pour tenter de les calmer.

    - Attends Kim ! Euh… Il s’est excusé pour hier ! C’est bon maintenant. 

    - Je rêve là ? Tu pardonnes à ce type ?! 

    - Hé ! Surveille ton langage la black ! 

    - QUOI ?! 

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    - Castiel !! C’est bon là ! lançais-je.

        Il me regarda et lâcha un gros soupir

    - Ouais… S’cuse. 

       Kim n’en cru pas ses yeux. Il venait de s’excuser, un peu grossièrement c’est sûr, mais il s’était excusé. Elle se calma légèrement.

    - J’te laisse fillette, reprit Castiel.

    - Hé ! Attends ! Tu viens en cours de français au moins ? 

    - Je verrais ! 

       Iris se précipita vers moi et commença à me poser des questions à tort et à travers :

    - lynn ! Tu nous expliques là ? Tu lui pardonnes ? Vraiment ? 

    - Du calme s’il-te-plaît. Je suis montée sur mes grands chevaux un peu vite hier. Ce n’est pas de sa faute. 

        Alors tu es vraiment amoureuse de lui ? » questionna Violette alors que je la regardais avec des yeux exorbités.

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    - Hein ? 

    - Oh…Euh…N…non rien ! 

    - Violette… ? dis-je hébétée.

       Elle se cacha derrière ses carnets de dessin. Iris pour détourner l’attention lança :

    - Bon, on va en cours, allez ! 

       Et elle me poussa de toutes ses forces vers l’entrée du hall quand Ambre arriva toute contente :

    - Kentin est enfin parti alors ? Je me demande quand ce sera ton tour ! Hahaha ! dit-elle avec gaieté.

     

    - Tu me le paiera un jour Ambre ! Ca je te le jure ! m’emportais-je.

    - Hahaha ! Essaie donc pour voir ! Et Castiel est enfin à moi ! Tu nous as bien vu hier non ?

    - Q… Qu’est-ce qu’elle raconte ? bégaya Violette.

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    - Des bobards comm’d’hab ! pesta Kim.

    - Et non ! Il m’a embrassé fougueusement hier, sous les yeux de votre chère amie ! N’est-ce pas lynn ? 

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       Je serrais les poings en la fusillant du regard :

    - Ca t’amuse de déballer ça à tout le monde hein ? 

       Castiel débarqua derrière Ambre, son sac pendant sur son épaule.

    - Castiel ! Mon chéri ! 

       Elle voulu se jeter dans ses bras mais il s’écarta pour venir se placer à côté de moi.

    - Le marché est fini j’te rappelle. J’ai plus aucune raison de faire semblant. 

       Il mit un bras autour de mon cou et m’attira à lui :

    - Arrêtes de faire chier ma meuf ok ? Y a que moi qui ait le droit de l’emmerder !

       Je me mis à rougir et les filles observant la scène s’écrièrent :

    - HEIN ?!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! 

       Ambre me fusilla d’un regard noir avant de rigoler :

    - Hahaha ! Tu plaisantes Castiel ? 

    - Non. Je suis passé chez elle hier soir pour m’expliquer. Et on a passé une nuit assez… mouvementée ! 

     - J’y crois pas une seconde ! hurla Ambre rouge de rage.

       Castiel me lâcha et se rapprocha d’Ambre :

    - J’en ai assez de tes conneries là ! T’as vraiment cru que j’avais kiffé t’embrasser ? Je l’ai juste fait pour que tu lâches lynn ! J’ai pas eu une once de désir en t’embrassant ! J’en ai rien à foutre de toi ! 

       Ambre avait les larmes aux yeux et s’en alla en pleurant. Je regardais Castiel observer Ambre détaler comme un lapin :

    - Tu y es allé un peu fort non ? 

    - Ouais. Mais j’m’en fous. 

       Je souriais, quand les filles encore hébétées par la scène se mirent à parler :

    - Attends là ! C’est une blague ! T’as pas… Enfin t’as pas ! lynn ! suffoqua Iris.

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       Castiel et moi nous nous regardâmes un instant et éclatâmes de rires sous les regards de Violette, Kim et Iris.

    - Stressez pas ! C’était juste pour qu’elle vous lâche les gonz’, ajouta Castiel

    - Vous avez vraiment cru à ça ? questionnais-je.

    - A…Alors… T’as pas… ? 

    - Mais non enfin Violette ! Je fais pas ça avec le premier venu !

    - Le premier venu hein ? ajouta Castiel en se retournant.

    - Ben oui mon cher ! 

       Il ricanait quand on entendit la cloche sonner :

    - On va être en retard en français ! m’exclamais-je.

       Nous nous mîmes à courir super vite pour espérer arriver à l’heure. Et nous entrions en trombe dans la salle de classe.

    - Motif du retard ? Mesdemoiselles et Monsieur ? s’indigna le professeur fareize .

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    - Problème de transport ! m’exclamais-je et Castiel rigola dans sa barbe.

    - Dépêchez-vous de vous asseoir à vos places !

    - Oui Monsieur ! répondis-je.

       Nous nous assîmes et le cours commença. Castiel s’était mis à côté de moi et n’arrêtait pas d’essayer de me déconcenter pendant les explications du Professeur. Tout était redevenu comme avant. Du moins je le croyais.

     vendredi arriva sans que Lynn n'ait vu le temps passé:l'agitation causée par ambre.

    Lynn pénétra dans la cour en ce dernier matin de semaine.Bien que les cours de la matinée aient été annulé grace à la bronchite du professeur de français,elle avait décidé d'arriver au lycée de bonne heure afin de réfléchir à sa prochaine chanson qu'elle pourrait écrire ..Le jour ou ils apprendront que je suis chanteuse ça risque d'être acrobatique...

    En réalité,elle ne craignait pas du tout la réaction du lycée.Uniquement celle de Castiel.Et pas à cause de la nature de son sport mais parce qu'elle avait gardé un pan si important de sa vie cachée...

    Des éclats de voix sur sa droite la tirèrent de ses pensées:tournant la tête,elle aperçu une jeune belle fille s'engouffrer dans le lycée ,laissant un beau jeune homme aux cheveux et aux yeux noirs derrière elle.

    A y regarder plus attentivement ,elle lui trouvait de nombreuse similitudes avec celle de Lysandre .

    D'ailleurs ,il n'y a pas que leurs vêtements qui se ressemblent...Il y a quelque chose dans les traits du visages ..,songea-t-elle en s'approchant,touchée par l'évidente tristesse du jeune homme.

    bonjour. Je m'appelle Lynn.Est-ce que je peux faire quelque chose?

    Je ne pense pas.A moins que tu n'aies une machine à remonter le temps.

    chap 8 amour sucré crise de couple

    Désolée,elle n'est encore qu'au stade de prototype .Rosa est sûrement au fond su couloir,sur les escalier de droite .c'est toujours la qu'elle va se calmer.Si tu veux la rejoindre,c'est facile:toujours tout droit!Bonne chance! fit-elle en se détournant

    attends! Tu connais Rosalya?

    Non mais je la connais de vue 

    Alors,tu saurais peu-être m'aider..rosa et moi,on s'est ...Disputés.Pour une bêtise,vraiment.Maintenant,elle est fâchée et elle m'en veut.Et je ne sais même pas aller lui parler parce qu'elle est dans le lycée que je ne peux pas y entrer vu que je ne suis pas élève ici.

    Tu veux que j'aille lui parler ?lui demander de venir te voir?

    tu ferais ça?ce serait vraiment gentil de ta part.Oh ,au fait ,moi c'est leigh.

    Lynn lui sourit et entrant dans l'établissement,rejoignit rapidement Rosalya qu'elle trouva ,comme elle le pensait,assise sur les escaliers.

    -Salut moi c'est Lynn

    bonjour.tu a tout entendu,pas vrai? ronchonna la jeune fille

    disons que vous n'étiez pas spécialement discrets...et puis ,Leigh ne passe pas inaperçu!

    hé!

    Tu as de la chance qu'Ambre ne soit pas là,elle lui tournerait sûrement deja autour!

    ça m'est égal !

    Menteuse va.C'est évident que tu as de la peine,Rosa .Tu veux en parler?

    Y a pas grand-chose à dire. On s'est disputés.Il ne dit jamais ce qu'il ressent,j'en ai eu assez et je lui ai simplement demandé  de s'ouvrir un peu à moi,de me parler.Mais non ,MOOsieur est mystérieux,MooSIEUR ne dit rien.Et j'en ai marre.

    Et si tu lui disais?Te cacher comme ça,ce n'est pas très mature..

    Non,je n'irais pas. J'en ai assez de parler.Je voudrais écouter de temps en temps!

    Ce serait plus facile pour lui de te parler si tu sortais,tu sais...

     Non. Je ne bougerai pas d'ici.Je veux qu'il me prouve qu'il m'aime et qu'il tient à moi. bouda elle

    OK!

    Retournant auprès de Leigh,elle lui délivra le message de la jeune femme .

    Lui prouver que je tiens à elle? Mais c'est ridicule,enfin ,elle sait bien que c'est le cas!

    Ce n'est pas comme ça qu'elle te reviendra ,tu sais .Apparemment,tu as du mal à exprimer ce que tu ressens..Comment veux-tu qu'elle sache ce que tu as dans le coeur et dans la tête si tu ne lui dis pas de temps en temps?

    Oui...Effectivement..Mais même si je l'aime vraiment,je ne suis pas très doué pour ce genre de choses...Tu n'aurais pas une idée,toi?Après tout,tu es une fille,tu dois savoir ce qui pourrait attendrir Rosa.

    EUH...Tu sais ,on est pas toutes faites sur le même modèle,hein.Mais si le problème est que tu ne dévoiles pas assez,peut-être une lettre...ou un poème?suggéra-t-elle en cachant la grimace qui lui venait naturellement à la pensée d'un sonnet.

    Oui,ça pourrait marcher..Mais..

    Laisse-moi deviner,tu es nul en poésie?

    ...on peut dire ça..

    Je connais un pro des vers ,je vais lui demander son aide mais je ne te garantis rien.dit-elle en se dirigeant vers la salle de  classe,ou elle avait aperçu Lysandre en passant.

    Trouvant le jeune homme ,elle lui exposa brièvement le problème :il fronça les sourcils mais accepta de lui coucher quelques vers sur papier.

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    N'oublie pas de lui dire de les recopier ,sinon Rosa s'apercevra que ce n'est pas son écriture.

    Bien vu.Encore merci pour ton aide,Lyandre.

    Elle allait se lever lorsque Lysandre reprit la parole:As-tu vu Castiel aujourd'hui?

    Castiel ?Non ,pas encore .Avec l'annulation des cours du matin ,je doute qu'on le voit.Pourquoi?

    Tu ne le trouve pas..différent,depuis quelques temps?

    Pas  spécialement.En même temps,je ne le connais pas depuis longtemps,c'est difficile à dire .

    Lysandre hocha la tête et se replongea dans son calepin tandis que Lynn retournait voir Leigh ça te convient`

    oui,c'est parfait.

    Il faut juste que tu le recopies,pour que Rosa pense que c'est toi qui l'as écrit,et j'irai lui donner.

    Leigh s'exécuta et Lynn repartit voir Rosa.

    Rosalya parcourut rapidement le poème avant de le lui rendre .

    Ce n'est pas lui qui l'a écrit.

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    Ah si,il l'a fait devant moi.

    Ce que je veux dire,c'est que ce texte n'est pas de lui.ça ne lui ressemble pas du tout.Je suis sûre qu'il a demandé à son frère!

    c'est du Lysandre tout craché! 

    Lysandre et Leigh sont frères?Voila pourquoi je leur trouvais une ressemblance!

    Mais c'est ce que tu lui inspires.Il est vraiment mal,tu sais.Il n'est simplement pas très loquace mais il t'aime,c'est évident.

    Moui...Je sais ...Mais j'aimerais juste quelque chose qui vienne de lui.Tu comprends?

    Je vois...

    Lynn quitta le jeune femme en levant les yeux au ciel.

    Pigeon voyageur 2,le retour!

    Retournant voir Leigh,elle lui rapporta les paroles de Rosalya,s'attirant un regard perdu.

    Ok,tun'as aucine idée,c'est ça?

    La jeune fille soupira puis réfléchit un instant:Rosa voulait quelque chose qui vienne de Leigh,qui lui montre qu'elle compte pour lui.Qu est-ce que tu faisait toujours plaisir à toute fille?Des fleurs!!!

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    Qu'est-ce que tu penserais d'un bouquet?

    le regard de Leigh s'illumina et il sourit.

    Bon effectivement,il ne parle pas beaucoup mais je le trouve malgré tout très facile à comprendre.

    Je t'apporte les fleurs et tu composes le bouquet.ça marche?

    Leigh approuva et Lynn se rendit au club de jardinage ou elle préleva une dizaine de fleurs,veillant bien à ce qu'elles soient parfaites,qu'elle rapporta aussitôt au jeune homme:celui-ci confectionna rapidement un très joli bouquet mais ,alors que Lynn s'extasiait devant la composition,lui conservait une expression mécontente

    un problème?

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    Il manque quelque chose.. Pour tenir les fleurs en place.. Il me faudrait un ruban..Bordeaux serait l'idéal mais un gris anthracite pourrait convenir également.Est-ce que tu..

    J'ai compris. Oui ,je vais te chercher ça .Mais vous aurez intérêt à me convier au mariage! le taquina-t-elle en s'éloignant.

    Alors qu'elle se dirigeait vers la ville ,marchant d'un bon pas .elle aperçut Castiel ,quelques mètres plus loin accélérant l'allure,elle le rattrapa:Bonjour !Que fais-tu la?

    Je marche ,ça se voit pas? grogna-t-il sans la regarder.

    OK.C'est visiblement pas un de tes bons jours.Pas de soucis.A la prochaine!

    C'est bon .Désolé.Je suis ...Contrarié,c'est tout.

    J'avais cru remarquer.Tu m'expliques?

    J'ai cassé mes cordes de guitare.

    et?Suffit d'en racheter.

    Ca coûte cher,ces trucs-là!

    JE COMPATIS.

    je vois ça.Et toi,qu'est-ce que tu fais là?

    Je vais chercher un ruban.Bordeaux ou gris anthracite.

    Castiel écarquilla les yeux et lui adressa un regards surpris.

    C'est une longue histoire.

    J'ai tout mon temps.

    Je fais le coursier pour réconcilier Leigh et Rosalya.

    Pourquoi?

    Ils se sont disputés et Leigh pense que ça pourrait les..

    Non ,pas ça!Pourquoi tu passes ton temps à aider tout le monde ?

    Parce que j'aime rendre service,tout simplement.Je préfère quand tout le monde s'entend et que tout aille bien. Et je n'aide pas tout le monde comme tu dis.Juste les gens que j'apprécie.

    Tu m'aiderais si j'avais besoin d'un coup de main?

    bien sur!

    Et si tout les élèves avaient un soucis en même temps,qui choisirais-tu d'aider?

    Toi.,répondit-elle sans hésitation.

    Pourquoi?

    Parce que t'es mon préféré.,dit-elle avec un grand sourire.

    Castiel rougit mais ne répondit rien et les deux amis marchèrent ensemble en silence,profitant de la présence l'autre et du temps magnifique.

    Arrivés en ville ,ils se séparèrent,se donnant rendez-vous chez le glacier 10 minutes plus tard :Castiel se rendit au magasin d'instruments tandis que Lynn allait au magasin bazar.

    Elle trouva rapidement le ruban idéal(bordeaux,quelle chance!) et alla s'asseoir en terrasse,attendant Castiel.20 minutes et une glace plus tard,le jeune homme était en retard:elle allait partir lorsque,jetant un coup d'oeil alentour,elle l'aperçut.

    Elle lui fit un signe de la main en souriant mais déchanta vite:il se laissa tomber dans la chaise en face d'elle,l'air furieux ,et se mura dans le silence.

    Et là,c'est quoi ,le souci?soupira-t-elle.

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    C'est pas tes affaires. gronda Castiel sans même la regarder.

    d'accord laisse moi deviner :soit tu n'as pas trouvé les cordes dont tu avais besoin soit tu n'as pas assez sur toi pour les acheter.Ou quelqu'un a eu le malheur de te regarder d'une façon qui ne t'as pas plus.

    Elle vit le jeune homme serrer les dents puis se détendre imperceptiblement:Ouais,je les ai trouvées.Mais elles sont hors de prix.

    Combien?

    quoi combien?

    Tes cordes.Combien?

    Qu'est-ce que ça peut te faire?

    chap 8 amour sucré crise de couple

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je peux te dépanner si tu veux.

    Nan,je fais pas dans la charité.

    Elle prit une longue inspiration et répondit calmement:Je te propose pas la charité idiot,je te propose mon aide.Ce sont des choses qui se font entre amis.Maintenant ,si tu préfères ne plus jouer parce que tu es trop fier pour accepter un coup de main..

    Elle se leva,alla payer sa glace et partit sans un regard en arrière.Quelques secondes plus tard,Castiel marchait à ses côtés,tête basse et épaules voutées.Après encore un instant de silence,il murmura:désolé.Tu as raison. J'ai réagi comme un crétin.

    J ai l'habitude.Bon ,tu les veux,tes cordes?

    Elles sont vraiment chères...

    Combien il te manque?

    500$

    Je te les passe..

    T'es riche ou quoi?

    ça te regarde?

    Non,t'as raison.Je te les rendrai.

    J'en doute pas.

    Les deux amis allèrent donc chercher les fameuses cordes:castels la remercia en rougissant un peu.

    C'est égoiste de ma part en fait,tu sais.

    c'est -à-dire?

    Comme ça ,tu penseras à moi en jouant.,répondit-elle en regardant ailleurs,gênée.

    Et d'ou est-ce que ça vient ça? 

    Je n'ai pas besoin de ça pour penser à toi... murmura Castiel,si bas qu'elle ne l'entendit pas

    les deux amis retournèrent au lycée en silence et se séparèrent rapidement Lynn rejoignit Leigh,ruban en main ça fera l'affaire?

    Parfait.

    En quelques geste précis,il l'enroula autour des tiges et le noua de façon que les collerettes retombent légèrement vers l'extérieur,les feuilles tenue fermement ensemble,avant de le donner à Lynn.

    Elle repartit auprès de Rosalya et lui tendit les fleurs sans rien dire.

    La jeune fille écarquilla les yeux ,émue et ravie,et prit le bouquet avec des mains tremblantes.

    Il est magnifique ..ça ,c'est tout lui.

    Tu vas le rejoindre alors?

    Oui,il m'a tellement manqué! J'y vais immédiatement!

    OU est-il?

    Dans la cour,il n' a pas bougé.

    Merci de ton aide,Lynn,tu es une véritable amie.Je fonce,je te vois dema...OH non!Non!

    Quoi?Qu'est.ce qu'il y a,Rosa?

    Ma bague!La bague que Leigh m'a offerte!JE ne l'ai plus!

    Calme -toi.Tu es sûre de l'avoir eue ce matin en arrivant?

    certaine!

    Alors,elle ne doit pas être bien loin.Tu es restée sur ses escalier depuis ton arrivée.Je vais t'aider à la trouver et après ,tu pourras courir rejoindre ton chéri.

    Les deux jeunes femmes se mirent à la recherche de la bague perdue et la retrouvèrent assez vite,au pied des marches.

    TU es géniale ! Merci! s'exclama Rosalya en sautant au cou de Lynn avant de disparaitre dans un tourbillon de cheveux noir.

    Heureuse d'avoir aidé le couple à surmonter sa dispute,la jeune femme décida de profiter des deux heures qui lui restaient avant début des cours de l'après -midi pour se changer les idées et déambula dans le lycée,profitant du calme.Apercevant Nathaniel dans la salle des délégués,elle réalisa qu'elle ne l'avait pas encore vu de la matinée et alla le saluer:Salut!Comment tu vas?

    bonjour.Je n'ai pas trop le moral,aujourd'hui et toi?

    ça vas qu'est-ce qu'il s'est passé?

    rien de spécial c'est juste... tu sais.... Un  de ces jours sans.

    Je peux faire quelque chose?

    je ne crois pas non .Ne t'en fais pas ;ca vas aller.Va profiter du soleil,j'ai de la paperasse par dessus la tête,je n'aurai pas le temps de m'ennuyer

    ok.A plus tard alors

    Pauvre Nathaniel.La semaine n'a pas été évidente pour lui...

    En sortant ,ele croisa Melody: se souvenant que la jeune femme avait l'air de plutôt bien connaître le délégué principal,elle lui demande ce qui pourrait lui remonter le moral.Après un moment à sembler débattre avec elle-même,mélody lui fit un sourire un peu triste et lui répondit:Je sais ce que adore nathaniel les peluches d'animaux.Peut-être que ça lui changerait les idées?

    chap 8 amour sucré crise de couple

    Une...Peluche?Bizarre... Mais bon,chacun ses goûts!Le seul souci,c'est que je couds comme si j'avais des griffes à la place des doigts..Il me faudrait un artiste,quelqu'un de créatif,qui sache dessiner..Violette!

    Elle trouva la jeune femme au club de jardinage,comme à son habitude,perdue dans ses pensées son carnet de dessin ouvert devant elle.

    Bonjour Tu vas bien?

    Lynn bien merci.Et toi?Je profite du beau temps pour dessiner dehors..C'est reposant.

    J'imagine,dis,est-ce que tu saurais coudre,toi?

    Coudre?oui je me débrouille.Pourquoi?

    Nathaniel n'a pas trop la forme et Melody m'a dit qu'il aimait les peluches d'animaux.On pourrait peu-être lui en faire une?Un chat,si possible,il les adore.

    C'est une bonne idée.Et ça me changerait un peu du dessin.Tu as un patron?

    un..Non.

    Je vais chercher ça et je reviens.

    Sitôt dit ,sitôt fait:quand Lynn revint avec le matériel indispensable ,Violette achevait le patron.

    Parfait au travail!

    Les deux amies cousirent avec application le nécessaire à coutre puis retourna en salle des délégués,son cadeau caché dans son dos.

    Nathaniel ?Tu aurai une seconde?

    oui bien sûr.Que puis-je faire pour toi?

    Rien.comme tu n'étais pas vraiment dans ton assiette aujourd'hui,j'ai décidé de te faire un petit cadeau.Ce n'est pas grand-chose mais j'espère que ça te remontera un peu le moral !Tiens.,dit-elle en lui tendant la peluche.

    chap 8 amour sucré crise de couple

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nathaniel ouvrit de grand yeux et prit délicatement la peluche.Elle n'est pas extraordinaire,je ne suis pas très bonne couturière . Violette m' a donné un solide coup de main.Et c'est mélody qui m'a donné l'idée de la peluche.Et comme je me souvenais que t'aimais les chats.

    Merci .Vraiment.A vous trois.C'est... Adorable.Et très réussi.

    Gênée par tant de gratitude,Lynn rougit un peu et se passa une main dans les cheveux:pas de soucis.ça fait plaisir de te voir à nouveau sourire. Bon ben c'est pas tout ça mais je vais y aller...Mais avant!!!

    t'as deja eu une copine?

    Lynn pensa:Mais pourquoi j'ai demandé ça!!!

    Je ... oui. Mais ça n'a pas d'importance ça a durer trois semaines...

     Waouh. Je n'aurais jamais cru que quelqu'un comme toi avais déjà eu une petite amie ! 

    et toi?

    Si tu veus tout savoir j'ai eu que un copain ...mais ça c'est très mal terminer...

    qu-est ce qui est arrivé sans être indiscret?

    je l'aimais à la folie,et encore maintenant mais je l'ai surpris entrain de coucher avec une autre que moi..

    je suis désolé..

    chap 8 amour sucré crise de couple

    ah laisse tu  y peux rien j'ai juste du mal à faire confiance à un autre mec pour en avoir...

    Lynn ..

    il alla poursuivre mais la cloche sonna.

    Et elle s'enfuit précipitamment.Très vite,16h sonnaient et Lynn,comme tout les jours,se rendit au studio pour enregistrer de nouvelles chansons mais aussi à sa salle de danse pour un entraînement intensif.Trois heures plus tard,elle franchissait le seuil de son appartement,moulue mais satisfaite.

    Alors..Un couple réconcilié,de nouvelles cordes pour Castiel,le moral de Nathaniel au beau fixe et un entraînement plus que satisfaisant.Bilan plus que positif.,songea-t-elle en se douchant.Elle expédia son repas et s'écroula dans le canapé,trop fatiguée pour faire autre chose que regarder la série du soir.Après 30 minutes passées à se décrocher la mâchoire,elle renonça,éteignit le poste et se mit au lit. 

    chap 8 amour sucré crise de couple


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    chap 4

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    le lendemain j allais au lycée ,mais à peine rentrée dedans la directrice me saute au cous 

    Mademoiselle Darcy aide moi à retrouver mon chien kiki!Tout suite !!!!

     Je continuais à appeler Kiki en parcourant la cour, de long en large et en travers. Et ben ! Au moins je la connais par cœur maintenant ! m’exclamais-je intérieurement. Je ramassais le jouet et la laisse qui traînaient au passage.

    - Kiki ! Kiki ! 

       Mais zut quoi ! Il est où cet £@$% de chien !!!

     

    chap 7

     

    - Hé ! Regardes où tu marches ou tu vas te ramasser ! 

       Castiel était sorti de derrière le mur de l’école au moment où il dit cette phrase.

    - T’en a pas marre d’hurler comme ça ? dit-il.

        Et toi t’en as pas marre de te foutre de ma gueule ?!! C’est ce que j’aurais aimé dire, mais je préférais me taire.

    - Me dis pas que tu cours après le chien de la Directrice ? reprit-il.

    - Ben si… 

       Il rigola à avoir mal au ventre quand il s’arrêta brusquement pour me dire :

    - Il vient de passer derrière toi là.

    chap 7

    - QUOI ?!! P… La Directrice a pété un câble et me force à le retrouver pour elle ! J’ai que ça à faire ! 

    - Tu sais à part te filer une heure de colle, elle te fera rien de plus si tu laisses tomber. 

    - Ouais, ben je préfère ne pas me la mettre à dos quand même ! Franchement ! Faut pas déconner quoi ! 

    - Hahaha ! Mais c’est que tu perds ton sang-froid, Mademoiselle ! ricana t-il.

    - Ouais ! Et y a pas que pour ça que je perds mon sang-froid, Monsieur ! rétorquais-je.

       Le silence se fût. Castiel me regardait les bras croisés, il voulu ouvrir la bouche, mais je le coupais court : 

    - J’ai pas de temps à perdre. Je te laisse. 

       Je partais dans le sens où le chien était parti. Je m’attendais à ce que Castiel me rattrape ou m’interpelle, mais rien. J’ai saisi ton message, pensais-je. Je rentrais dans le hall du lycée et cherchais des yeux si le chien n’était pas, par hasard, rentré.

    - Lynn ? Qu’est-ce que tu fais ?

    - Ah ! Nathaniel ! Tu n’aurais pas vu un chien passer par là ? 

    chap 7

    - Le chien de la Directrice ? Il s’est encore échappé, et c’est toi qui lui cours après ? 

    - Oui. Ce n’est pas la première fois alors ? 

    - Non, la dernière fois, je crois que c’était Iris qui s’en ait chargé, ajouta t-il.

    - Je vois. Mais pourquoi elle emmène son chien à l’école ? Et puis, c’est le sien quoi ! 

    - Oui je sais. Mais bon, c’est la Directrice. Ah, tiens, j’ai trouvé ça dans la salle des délégués. 

    - Ah ! Mais c’est son collier ! 

       Je le pris dans les mains :

    - Bon j’ai toutes ses affaires maintenant ! Je vais l’attraper et lui faire sa fête à celui-là ! 

       Nathaniel se mit à rigoler quand il ajouta :

    - Il est là ! Il est retourné dans la cour ! 

    - Hein ? 

       Je me retournais et couru en criant :

    - Reviens ici sale bête ! 

    - Hahahaha ! Tu es vraiment marrante Lynn, dit-il en récupérant des papiers dans son casier.

       J’en avais marre de courir partout, mais au moins, ça me vidait la tête, et j’aurais pu oublier ce qui c’était passé avec Castiel si je ne le rencontrais pas à chaque fois que j’allais dans la cour !

    - Alors ? Ca donne pas grand-chose ta chasse au toutou à sa mémère ! 

    - Épargne-moi tes commentaires, ok.

       Il vit que j’avais à la main tout l’attirail de Kiki.

    - Tu l’attraperas jamais avec ça, dit-il en se moquant.

    - Ben si t’es si malin, donne-moi une solution !

    - … Des biscuits… 

    - Hein ? 

    - Appâte-le avec des biscuits ! C’est pas compliqué pourtant ! lança t-il énervé.

    - A parce que tu crois que je suis du genre à garder des biscuits pour chien sur moi, toi ? J’en mange pas au quatre-heure ! 

    - T’es remontée comme un coucou dis-moi. 

    - La faute à qui ?! m’écriais-je.

       Je me tu et tournais la tête pour ne pas croiser son regard.

    - Allez, viens. Je vais t’en donner moi, dit-il.

    - Quoi ? 

    - Viens j’te dis ! 

       Il me prit le bras et me tira jusqu’au casier. Il ouvrit le sien et prit dans son sac un paquet de biscuits pour chien et me le tendit.

    - Pourquoi tu te trimballes avec ça ? C’est ton goûter en fait ? me moquais-je.

    - T’es bête ! C’est pour mon chien ! 

    - Tu as un chien ? 

    - Ouais. Un beauceron. 

    - Ah… Et il s’appel Kiki aussi nan ? le taquinais-je.

    - Pfff, t’es une marrante toi. Il s’appel Démon. 

    - Je le plains de devoir te supporter tous les jours ! Pauvre bête ! 

    - Haha ! Pour l’instant il s’en porte pas trop mal. 

       Quand il tourna les yeux vers moi, je ne pû le regarder.

    - Allez prends-ça, mais c’est 20$, lança t-il.

       Je levais les yeux et haussais les sourcils, avant de dire d’une voix neutre :

    - J’ai pas de liquide. 

    - C’est pas un problème. 

       Il me plaqua contre les casiers et ajouta  en se penchant à mon oreille:

    - Passe chez moi ce soir, tu paieras en nature. 

    Pourquoi il fait comme-ci rien ne s’était passé ?! A quoi il joue ?!

    - … Pas ce soir. J’ai rendez-vous avec Nathaniel, répondis-je.(je trouva une excuse)

       Il releva la tête et je vis son visage se contracter :

    - Quoi ? 

    - Tu m’as très bien entendu ! 

       Je le repoussais et lui arrachais le paquet des mains pour courir dehors, quand je vis Kiki qui se roulait dans l’herbe fraîche à l’ombre d’un grand arbre.

    - Te voilà toi ! Tiens ! Kiki ! Regardes un peu ce que j’ai pour toi ! 

       Il me fixa et se lécha les babines en courant vers moi, et en secouant sa queue comme un plumeau. 

    - Ca y est, je te tiens garnement ! 

       Je lui donnais un biscuit et l’attrapais sans problème.

    - Allez, ta maîtresse s’inquiète. 

       Je le caressais dans mes bras et me rendis au bureau de la Directrice.

    TOC TOC

    -  Entrez ! 

    -  Bonjour Madame. Voilà, je vous ai ramené votre chien.

    - Kiki ! Mon petit chéri, tu vas bien ? 

       Elle le prit dans ses bras et lui fit plein de papouilles. Elle devenait un peu gâteuse. Remarque, je n’étais pas mieux avec mes animaux.

    - Je vous prie de m’excuser pour tout à l’heure. L’idée de perdre Kiki me stresse énormément… dit-elle.

    - Je comprends Madame. Je ne supporterai pas de perdre mon chien également.

    - Merci encore Mademoiselle ! Je vous récompenserai une prochaine fois ! 

       Je m’inclinais avant de sortir de son bureau.  J’avais dû louper le cours de SVT. Je vis à ma montre qu’il était 10h30.

    - Alors ça faisait plus d’une demi-heure que je lui courais après ?! m’écriais-je en sortant dans la cour.

       Et avec désespoir, je vis le groupe d’Ambre arriver dans ma direction. Oh non ! Pas elles !

    - Salut Guenon ! Alors t’as récupéré le toutou ? T’en as mis du temps ! dit Li.

    chap 7 A la recherche du chien perdu!

     

     

     

     

     

     

     

     

    -… 

    - Ah ! Tiens, c’est une petite surprise qu’on a faite pour toi ! s’exclama Ambre.

    chap 7 A la recherche du chien perdu!

       Elle me montra une affiche sur laquelle se trouvait ma photo de dossier, barbouillée avec des moustaches, une barbe et encore je ne sais quoi. Je la regardais verte de rage.

    - Je t’avais prévenu de ne pas approcher Castiel et Nathaniel ! Mais tu n’en fais qu’à ta tête ! hurla t-elle.

        Elle me jeta un tas de feuilles à la figure. Je ne bougeais pas. Je ne voulais pas bouger, sinon je savais que j’allais l’éclater ! Je voyais les feuilles avec ma photo voler partout autour de moi.

    - On va en accrocher un peu partout dans l’école ! ajouta Charlotte en rigolant, suivit de ses deux autres copines.

    chap 7 A la recherche du chien perdu!

        Je serrais les poings. Elles sont complètement folles et immatures ! Ok ! Quitte à me faire renvoyer, que ce soit pour lui avoir fait regretter tout le mal qu’elle me fait ! C’était décidé, j’allais rétorquer quelque chose, quand j’entendis des bruits de pas derrière moi.

     

     Ambre regarda derrière moi, et un grand sourire se dessina sur son visage. Je me retournais, mais je savais déjà ce qui pouvait la rendre si heureuse. Castiel arrivait et se plaça devant moi :

     

    - Ah Castiel ! dit Ambre d’une voix mielleuse.

     

    - T’as pas fini avec tes gamineries Ambre ? 

     

       Il ramassa les papiers éparpillés à mes pieds et les déchira sous les yeux des trois filles.

     

    - Mais que… ! disait Li

     

    - Tu peux les déchirer mon chéri, mais j’en ai encore, et je compte bien en accrocher partout dans le lycée ! rétorqua t-elle.

     

    - Arrêtes ça ! s’exclama Castiel.

     

    - Et tu comptes faire quoi ? Me frapper peut-être ? 

     

        Elle le toisait du regard, et moi, je ne voyais que le dos de Castiel, ne sachant pas s’il fallait que je m’en mêle ou pas. Elle s’approcha de lui et chuchota quelque chose que je ne pu entendre. Quand je vis soudain Castiel prendre Ambre par la taille, l’attirer à lui et l’embrasser sur la bouche ! Ambre entoura ses bras autour du cou de Castiel pendant que le baiser se faisait plus intense. J’en restais bouche bée… C’était le coup de poignard dans le cœur ! Celui qui vous tue au plus profond de vos entrailles, celui qui vous fait comprendre que vous n’auriez jamais dû laisser quelqu’un entrer en vous ; et surtout pas le garçon qui était en train d’embrasser votre pire ennemie. Non je ne suis pas amoureuse de lui ! Non ! NON ! NON ! Je m’en fous ! Je… De l’eau se mit à couler sur mes joues… Il pleut ? Non… C’était moi qui pleurais… Je portais la main à ma bouche et m’enfuis aussi loin que je pu. Castiel arrêta le baiser et se retourna me voyant partir. Ambre était en extase et en redemanda encore.

     

    - Tu n’accrocheras pas ces affiches hein ? demanda Castiel.

    - Mais non ! C’était le compromis non ? Allez, embrasses moi. 

       Ambre posa ses lèvres sur celles de Castiel et celui-ci ne chercha pas à résister.

       Pendant ce temps, je courais, je courais… Oui, je n’avais fait que ça aujourd’hui ! Courir ! Fuir ! Je m’asseyais dans un coin à l’abri des regards, et je restais là, sans bouger, me repassant en boucle la scène que j’avais vue.

    - Putain ! Mais sors de ma tête ! Sors ! Sors ! Sors… Mais sors… 

    je décida d'aller me réfugier dans le lycé pour oublier...

     

    -He salut tu es Lynn c'est bien ça?Moi c'est Peggy je m'occupe du journal du lycée!

    chap 7 A la recherche du chien perdu!

     

    -salut enchantée.

     

    -moi je dois y aller j'ai eu un scoop je dois le rédiger ,si t'as des rumeurs à me balancer tu sais ou me trouver dans la salle des délégués !

     

    je décida de me rendre à mon casier et d'y poser mes livre d'anglais quand soudain une jolie brune m'aborda

     

    -salut Lynn

     

    -On se connait?

     

    -Non,je m'appelle Mélody mais nathaniel m'a beaucoup parler de toi.

     

    -Ah bon il a dit quoi?

     

    -ahaha c'étais peu avant ton arrivé...je l'aide de temps en temps dans la paperasse.

    chap 7 A la recherche du chien perdu!

     

     

     

     

     

     

     

     

    -Ah bon?Il y a plusieurs de délégués principaux?

     

    -AH non je suis juste déléguée de ma classe,mais ça n'empeche pas d'aider de temps en temps

     

    -Je vois... si j'ai besoin d'aide je sais sur qui je peux compter^^,je dois y aller j ai laissé ma trousse en salle de classe à demain!

     

    -A demain.

     

    je rentra en salle de classe et je vis une fille de taille assez grande

     

    -Salut moi c'est Lynn.

     

    -Salut moi c'est Capucine.Oh attends Lynn tu dis?

    chap 7 A la recherche du chien perdu!

     

    Hihi Alors c'est toi ...Ambre m'a  deja parlé de toi.

     

    -Quoi?Comment ça bref si t'es son amie je vois pas l'interet de continuer à parler avec toi ciao!

     

    et je reparti pour rentrer chez moi.

     

    Je pris un long bain, une heure peut-être… Et m’allongeais dans mon lit complètement épuisée. Je regardais l’heure. 21h. Je descendis me faire chauffer de l’eau pour une soupe japonaise, et me caler dans le canapé pour regarder un film. J’entendis mon portable sonner. « 

    Numéro inconnu » Je ne répondis pas. Mais cet inconnu ne cessa de rappeler encore et encore. Je finis par répondre :

    - Allô ? 

    - Salut.

     - C…Castiel ?! bégayais-je alors que mon cœur fit un bond dans ma poitrine.

    - Ouais.

    - Comment tu as eu mon numéro ? Ah !

       Je me rappelais le premier jour… Il avait volé mon portable ! Il a du prendre mon numéro à ce moment.

    - Je raccroche… dis-je.

    - Non attends !

    - J’ai rien à te dire ! 

       Je raccrochais et recommençais à regarder la télé. Mais le téléphone se remit à sonner. Encore et encore. Je pris mon portable avec une furieuse envie de le balancer à travers la pièce. Mais j’arrêtais mon geste et décrochais :

    - Pourquoi tu me laisses pas ? T’as pas Ambre pour te coller là ?! 

    - Non. 

    chap 7 A la recherche du chien perdu!

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Puis le silence se fit. Je n’ai rien contre les silences. Il traduise autant de chose que les mots eux-mêmes. Mais là…

    - Faut qu’on parle, lança t-il.

    - Je te l’ai dit. Je n’ai rien à te dire. 

       Je raccrochais de nouveau et éteignis mon portable définitivement. Une heure  plus tard, j’entendis frapper à ma porte. Il était 22h…Qui peut venir à cette heure ?Je ne répondis pas. On frappa encore. Je décidais de me lever et d’aller ouvrir. Idée stupide vous me direz…

    chap 7 A la recherche du chien perdu!


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    chap 6

     

       Le match se poursuivit. Et plus personne ne réussit à marquer. C’était un match super chaud ! On arrivait à la mi-temps. Les garçons s’écroulèrent sur les bancs, et les filles s’assirent sur le sol.

    - Punaise ! J’aurais jamais cru qu’on marquerait, soufflait de fatigue nathaniel.

    - Vous voyez quand vous voulez ! On est une bonne équipe !

       Tous me regardèrent et sourirent.

    - On se relâche pas ! Allez ! encourageais-je.

       Nous retournâmes sur le terrain après 15 minutes de pause. Le match reprit. Nous prîmes la balle, qui fût aussitôt reprise par Castiel, qui courut  vers les cages du côté d’Iris. Elle lui fit face avec hésitation quand je criais :

    - Iris ! Laisse-le passer ! T’opposes pas à lui !

       Elle me lança un regard qui disait « Merci » et s’écarta. Je ne voulais pas qu’Iris se blesse à cause de cet idiot ! Cette fois-ci, il fit une feinte et tira vers le sol. Je mis le pied, et repoussais la balle sur le côté. Il me lança un regard furieux.

    - Tant que je serais aux cages, je t’empêcherais de marquer ! lui lançais-je.

    chap 6

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - Causes toujours ! 

       Il se mit sur le côté pour récupérer la balle, et fit la passe à un coéquipier, mais Edward l’intercepta et la lança à Lloyd qui repartit vers les cages adverses, fit une feinte, passa à Kim qui marqua sans soucis.

    - Yeah ! Bien joué Kim ! Lloyd ! Belle passe ! hurlais-je vers eux.

       Y a pas à dire, j’adore le sport ! Castiel reprit la balla et fonça tête baissé vers mes buts, il tira un boulet de canon que j’interceptais, mais je le pris en plein ventre. Retenant la balle, je m’écroulais au sol. J’entendis Iris crier, et courir vers moi.

    - T’approches pas ! 

       Iris s’arrêta net. Je me relevais péniblement. Pu… ! L’enfoiré ! Il avait vraiment tiré comme un bourrin ! La moutarde devait lui montait au nez… Je m’appuyais sur le poteau des cages, la balle bien logée dans le creux de mon ventre. Je regardais Iris qui me fixait des yeux, au bord des larmes.

    chap 6

    - C…ça va ! C’est rien ! la rassurais-je.

       Je fis rebondir la balle plusieurs fois.

    - Il en faut plus pour m’arrêter… soufflais-je en direction de Castiel.

       Je lançais la balle à Iris, qui la relança aussitôt à Kim. Je me tenais le ventre… J’avais mal… Très mal… Mais je n’allais pas flancher maintenant. Il serait trop heureux. Kim voulu tirer quand Castiel la percuta d’un coup d’épaule et la fit tomber. Le Professeur ne siffla pas, alors que Kim restait au sol, et que Jérémy ne savait plus quoi faire. Aider Kim ou repartir vers Castiel ? Je me sentis furieuse ! Je sortis de mes cages pour aller sur le terrain.

    - Mais ! Lynn, qu’est-ce que tu fais ?! hurla nathaniel
    .

       Je ne faisais pas attention et courais. Castiel qui ne m’avait pas vu, fit une passe rebondie que je saisis au passage. Il me vit passer comme une fusée, je driblais, un, deux garçons, et arrivée aux cages, je pris appui pour sauter et me rapprocher des cages d’Ambre, pour tirer de toutes mes forces ! La balle s’enfonça, et resta coincée dans les filets. Faut dire que j’étais bien énervée ! Il était allé trop loin cette fois ! Le Professeur siffla le but. Je me précipitais vers Kim.

    - Ca va ? 

    - P’tain… Il m’a pas raté… 

    chap 6

      

     

     

     

     

     

     

     

    Elle se tenait l’épaule.

    - Sors.

    - Mais vous avez besoin d’moi !

    - Je sais, mais là t’es pas en état de jouer. Va te reposer. 

       Elle acquiesça avec regrets. Je l’aidais à marcher et fusillais Castiel d’un regard plus noir que jamais.

    - Violette. Sur le terrain, ordonnais-je.

    - Mais… !

    chap 6

    - Tu pourras rester sur le côté et ne pas bouger. Mais on a besoin d’un septième membre.

    - B…bon d’accord. 

       Elle se leva tristement, je me dirigeais vers Castiel et lui choppais le tee-shirt.

    - T’es vraiment prêt à tout pour gagner ?! Fais de la boxe la prochaine fois si t’as besoin d’éclater quelqu’un ! 

       Il m’attrapa le poignet et le serra très fort :

    - C’est toi que j’vais éclater ! Ca t’excite de me tenir tête ?! 

    chap 6

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - T’aimerais bien hein ?! et remet ton pull!!!

        Le Professeur siffla la reprise, et Castiel me lâcha.

    - Refais plus jamais ça ! lui disais-je.

       Il me tourna le dos. J’en fis de même. Castiel s’asseya sur le banc et passa une serviette sur son visage.

    - Prends ma place Arnaud.

    - Quoi ? 

    - J’en ai ras le bol de jouer ! 

       Arnaud se leva complètement dépité.

    - On va perdre si t’es plus là. 

    - Ferme-là. 

       Et Arnaud prit la place de Castiel à la grande surprise de tout le monde, et le désespoir profond d’Ambre. Je le voyais bouder dans son coin, et me concentrais sur le jeu. Du coup, c’était plus cool de jouer sans lui, et la bonne humeur regagnait les membres de la classe. Je regardais de temps en temps Castiel assis seul sur son banc… Non, je n’avais pas de la peine pour lui ! Après ce qu’il avait fait à Kim ! Mais alors… pourquoi je le regardais dès que j’avais un moment ? La phrase de Kim me revint en tête « T’en pinces pour Castiel ? » Moi ? En pincer pour cet égoïste ?! Même pas en rêve !

        Le match se finit au bout d’une bonne heure. Nous avions gagné ! Le score était de 10 à 6. J’étais trop contente, et tapais dans les mains de mes coéquipiers ! Le cours de sport se poursuivit encore pendant 3 heures, et Castiel ne reprit pas goût au jeu.

    - Aaaah !!! Je vais avoir des courbatures ! C’est ta faute ça ! C’est la première fois que je cours comme une dératée ! pesta Iris en rigolant et me tapant l’épaule.

    - Avoues que tu t’es éclatée ! 

    - Oui ! Au sens propre du terme ! Et c’est grâce à toi ! J’imaginais pas le sport si sympa !

    chap 6

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - Hahaha ! Vivement le prochain alors ? 

    - Ouais ! Mais promets-moi qu’on sera toujours dans la même équipe pour le sport !

    - Ok ! 

    - Hé ! M’oubliez pas les gonz’ !  rit Kim en nous prenant par les épaules et se plaçant au milieu.

    - Ca va ton épaule ?  questionna Iris.

    - J’en mourrais pas, va ! 

       Nous nous dirigeâmes vers les douches, car nous l’avions bien mérité ! Je m’attendais à avoir des reproches d’Ambre, mais elle était tellement furieuse qu’elle ne savait pas quoi dire. Sous la douche chaude, les gouttes massaient ma nuque et  mon corps fatigué. Que ça fait du bien ! jubilais-je de plaisir.

       Castiel était sortit de la douche bien avant les autres, et rentra dans les vestiaires des filles et chercha mon sac. Il le vit sur un banc contre le mur, le prit, pour fouiller dedans. Il fit tomber un carnet dans lequel, un bout de papier glissa au dehors pour voler sur le sol. Il le ramassa : « Nathaniel 0648796532 » Il sentit sa main trembler de rage et froissa le papier dans ses mains pour ensuite le ranger dans son pantalon. Il prit ensuite mes clés de maison, reposa le sac et retourna dans le vestiaire des garçons. Je sortais enfin de la douche que j’avais fait durer un moment. Je m’habillais en hâte, car Iris et Kim m’attendaient devant l’entrée du gymnase.

    - Désolée ! J’ai mis du temps ! 

    - Ouaip c’est clair ! M’enfin, on y va ? ricana Kim.

       Je fouillais dans mon sac pour voir si je n’avais rien oublié. Soudain je fus prise de sueur froide.

    - Mes clés… murmurais-je.

    - Hein ? s’étonna Iris.

    - J’ai plus les clés de mon appartement dans mon sac !

    - Vraiment ? Tu es sûre de les avoir prises ? interrogea t-elle.

    - C’est pas vraiment le genre de chose que j’oublie… Je vais retourner voir au gymnase. Je les ai peut-être perdues là-bas… 

     - Je t’aurais bien accompagnée, mais j’ai mon cours de musique… 

    - Et moi j’ai un rendez-vous sup’important, commenta Kim.

    - C’est rien les filles ! Partez devant ! Ah ! Iris, il faudra que je vienne te voir en cours de musique ! criais-je en repartant vers le gymnase.

       Ca m’étonnerait de les avoir perdues là-bas mais… Et si Ambre me les avaient volées ?! Nan…  Je rentrais dans le gymnase et retournais aux vestiaires. Je fouillais partout, sous les bancs, derrière les armoires, le lavabo… Je vérifiais aussi les douches. Punaise ! Mais qu’est-ce que j’en ai fait ?! Je commençais vraiment à paniquer… Je n’allais pas dormir dehors quand même ! Bon… Je vais voir dans la grande salle au cas où Ambre me les aient cachées là-bas… Je marchais dans le couloir quand j’entendis un ballon rebondir sur le sol plusieurs fois… Ce n’était pas le son que fait un ballon de handball, non, c’était un bruit plus sourd… Que produirait un ballon de basket… J’entrais… Je vis Castiel jouant en effet, avec un ballon de basket ,et mettre un panier. Il ne remarqua pas ma présence tandis que je m’approchais à pas lent.

    - Castiel ? dis-je hésitante.

       Avec ce qui s’était passé aujourd’hui, je n’avais pas vraiment envie de lui parler mais je n’avais pas le choix. Il savait peut-être quelque chose. Il récupéra le ballon sans se presser et se retourna vers moi, tout en le faisant tourner sur son index.

    - Qu’est-ce que tu fais encore ici ? Le cours est fini, dis-je.

    - Nan sans blague ! T’es perspicace comme fille ! 

       Il m’énerve ! Mais il m’énerve ! Puis il sortit quelque chose de sa poche qu’il fit cogner dans sa main.

    - C’est pas ça que tu cherches ? dit-il avec un sourire narquois aux coins des lèvres.

    - Mes clés ! C’est toi qui les as pris ?! T’es rentré dans nos vestiaires ?! T’es un gros pervers, tu le sais ça ?! 

    - J’m’en fous. J’vois pas où est le mal.

    - Bon, après tout c’est ton problème ! Rends-moi mes clés !

    - Non.  Viens plutôt les chercher que j’rigole un peu. 

       Je posais mon sac sur un banc et me dirigeais vers lui les sourcils froncés, avec une envie meurtrière.

    - Pourquoi tu m’emmerdes comme ça ?! Ca t’excite ? lui dis-je provocatrice, en arrivant à sa hauteur.

    - Tu kifferais hein ? 

       Le silence se fit quelques instants, et nous rigolâmes doucement tous les deux.

    - Bon, fais pas l’idiot, rends-moi ça ! 

       Quand je voulu attraper mes clés, il attrapa mon poignet avec sa main gauche, tira sur mon bras pour le passer dans mon dos et me bloquer contre lui en me tordant littéralement celui-ci. Je me retrouvais collée à Castiel, une main sur son torse, comme seule protection.

    - Aïe… ! 

       Je ne pouvais pas me dégager sans me faire super mal, aussi, renonçais-je rapidement de me débattre.

    - Bien, t’es sage. 

    - Je suis pas ton chien ! m’indignais-je.

    - Encore heureux ! rigola t-il.

    - On va faire un petit jeu tous les deux. Le gagnant remporte les clés !

    - Tu déconnes ?! 

       Il me lâcha, rangea les clés dans sa poche et me lança avec force le ballon de basket que je pris à deux mains. Il reprit :

    - Si je gagne… Je vues un bisou. 

    -HEIN ?!! 

    -sur la joue!

    - Si tu gagnes… tu récupères tes clés, et j’me casse.

    - Tu t’arranges comme tu veux toi ! J’ai pas l’intention de rentrer dans ton jeu !

        Je lui renvoyais le ballon.

    - Pourtant t’as pas le choix. Je te rendrais pas tes clés, et comme t’es une fille, tu pourras jamais les reprendre de force.

       Il fit tourner de nouveau la balle sur son doigt pour ensuite l’envoyer dans le panier. Je profitais de cet instant pour me jeter sur lui et récupérer mes clés. Mais comme-ci il avait sentit le coup venir, il me choppa et me fit un croche-patte. Je crus tomber et me faire mal, quand il me retint par le dos pour m’accompagner jusqu’au sol et se placer sur moi, me tenant les deux poignets au dessus de la tête d’une seule main.

    - J’te le répète. T’as pas le choix. 

    - …

        Pourquoi je n’étais pas plus forte ?! Je faisais de la musculation pourtant, mais des muscles sur une fille c’est par forcément joli. J’étais plus costaud que la plupart des filles de ma classe, mais je ne pourrais jamais m’opposer à lui.

    - Ca va, c’est bon ! J’ai juste à gagner c’est ça ?!

       Il rigola et se releva pour aller chercher  le ballon. Je me relevais rouge d’émotion et d’indignation.

    - On va faire des paniers. Celui qui en rate le plus sur dix, perds. Ok ? 

       Il vint vers moi et me tendit le ballon.

    - Honneur aux dames.

    - Ta galanterie, tu peux te la garder. 

       Il se plaça devant moi et lança le ballon. En plein dans le mille. J’allais chercher la balle, me plaçais au même endroit et envoyais la balle. Sans problème. Il me regarda et sourit. Nous firent de même avec les huit autres lancées. Quand Castiel mit la balle dans le papier pour la dixième fois, je lui dis :

    - Et si on fait match nul ? 

    - Ben, on continuera à lancer la balle, et le premier à rater, perds. Ah ! Et on va pimenter le tout. Le perdant à droit à un gage ! 

    - Hé oh ! Ca va non ! T’en a d’autres comme celle-là ?! 

    - Bouges toi et lances ta balle ! Et le gage, t’as pas le droit de dire non à ce que je demanderais.

       Je pestais contre cet imbécile fini, et me préparais pour lancer. Je ne devais pas me rater ! Ne pas me rater ! Tout en dépendait ! Mes clés, ce gage que je ne sais pas ce qu’il va me dire, ma fierté; tout quoi ! Je fis rebondir la balle deux ou trois fois et m’apprêtais à lancer, lorsque Castiel fit glisser sa main sous mon tee-shirt dans le dos. La balle dévia et se heurta au cercle de fer du panier pour retomber au sol.

    - T’as triché !! Enfoiré ! T’avais pas le droit ! Je refais un lancé ! m’écriais-je.

       Castiel rigola d’un rire narquois et satisfait :

    - Tu rêves là ! T’as perdu, alors assumes ! 

    - Et toi reconnais que t’as triché ! Ton marché ne tient plus ! 

    - Tu m’emmerdes ! De toute façon, si t’es pas contente je gardes les clés, je vais en salle des profs et je regarde ton dossier pour voir où t’habites ! Ca me prendra pas longtemps ! 

    - Tu ferais pas ça ?! 

    - J’vais me gêner tiens ! dit-il en lançant la balle de basket dans le local au fond du gymnase.

       Il revint après quelques secondes.

    - Alors ? T’as décidé ? 

       Il devait avoir quelque chose en tête, ce n’est pas possible autrement ! Je suis sûre qu’il est furieux pour le handball, je ne peux pas le laisser rentrer chez moi ! C’est trop risqué ! Et en même temps, je savais qu’il ne plaisantait pas pour la salle des professeurs…

    - Bon tu me les brises là ! 

       Il commença à se diriger vers la sortie. Je lui attrapais la manche de sa veste :

    - Tu comptes faire quoi une fois chez moi ? 

    - Ca t’inquiète ? 

    - … 

    - T’as raison, inquiète toi, dit-il en se penchant lentement vers moi.

       Je regardais par terre et pris une grande respiration :

    - バカアアアアアアアアアアアアアアアアアアアアアアアアア!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (« baka » = idiot en japonais)

    - AAAAAH !!!!! Mais t’es malade !!!! 

       Il avait les tympans qui bourdonnaient et qui avaient presque éclatés.

    - Aah… Ca va mieux ! soupirais-je soulagée.

       Je pris un pas un peu léger et serein, et me dirigeais vers la sortie. Castiel me regardait complètement perdu. 

    - Hé ! J’ai pas toute la nuit moi ! 

       Il sourit en relevant la mèche qui cachait ses yeux, et m’emboita le pas. Qu’est-ce que je risquais ? Jusqu’à présent, il avait fait beaucoup de menaces dans le vent. J’aurais qu’à porter plainte si jamais ça tourne mal…  

    -bon ok je te fais un petit bisou mais tu bouges pas!

    je lui fit sur la joue bizarement cela me plaisait .

    -bon merci pour mes clées à demain!

    chap 6


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  • chap 5 le sport (plus long)

     Je voulu prendre mon téléphone quand Castiel shoota dans mon sac.

    - Laisse…  dit-il.

    - Attends ! C’est probablement Iris ou Nathaniel qui… 

       Mince ! Le seul prénom à ne pas prononcer en sa présence, je lui balance comme ça sans réfléchir. Je le sentis sourire et ça me chatouilla.

    - Encore une raison de plus pour pas répondre !

       Je ne savais pas quoi faire… Il fallait pourtant que j’y retourne.

    - Ecoute… Hum… Il faut vraiment que j’y aille… 

       Il ne répondait pas.

    - Castiel, tu m’écoutes ? 

    - Je t’entends punaise ! 

    - Viens avec moi si tu veux pas me lâcher alors !

       Il rigola à ma réponse et ajouta :

    - Tu rêves fillette ! Je reçois pas d’ordre de ta part ! J’t’ai sauvé la mise tout à l’heure ! Tu m’en dois une !

    - Oui je sais. Mais là, mes amis m’attendent, et je ne peux pas me dédoubler. Alors viens. 

       Il lâcha mon bras et mon buste pour lancer :

    - Casse-toi. Vas-y ! 

       Je me relevais chancelante et récupérais mon sac plein de terre. Je me retournais pour le regarder. Ses cheveux cachaient ses beaux yeux gris.

    - Tu veux vraiment pas venir ? 

    - Mais dégages ! 

    - T’es vraiment pas possible comme mec ! lui lançais-je sèchement avant de courir vers le devant du lycée, pour rejoindre ceux qui m’attendaient.

       Castiel resserra ses genoux. Mon parfum enivrait encore son tee-shirt qu’il sentit lentement, puis il secoua la tête et se leva d’un coup pour aller marcher et se rafraîchir les idées.

       Je couru vers la cantine. Il m’énerve ! Mais il m’énerve ! J’arrive pas à le cerner ce type !Quand soudainement, je rentrais dans quelqu’un :

    - Aïe ! m’exclamais-je.

    - Aouch ! Hé ! lynn ! Pourquoi tu cours ? 

       Je reculais de deux pas pour mieux voir dans qui je venais de percuter. C’était Nathaniel. Il me regardait avec des yeux moqueurs, me voyant tout ébouriffée par ma course. Je remis de l’ordre dans mes cheveux.

    - Ca fait un moment qu’on attend. Tu as une bonne excuse ? reprit-il.

    chap 5 le sport (plus long)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - Non. Mais je suis désolée ! lui disais-je avec un grand sourire qui lui fit abandonner son interrogatoire.

    - Allez viens, dit-il en me tendant son bras, que je pris volontiers, et nous entrâmes dans la cantine.

        Tous les quatre, nous passions un agréable moment. Parlant des cours, de nous, de rien. Nathaniel ne fit pas du tout allusion à l’incident de la cantine. Ne le savait-il pas ? Ou bien ne voulait-il pas admettre qu’Ambre avait pu faire le coup ? Cela m’agaçais un peu. Nous sortîmes alors de la cantine, et Ken repartit; Iris avait deux trucs à faire avant les cours. Je me retrouvais seule avec Nathaniel. Je jugeais bon de lui parler tout de suite de sa sœur.

    - Dis-moi… Comment ça se fait que toi et ta sœur vous soyez si différent ? questionnais-je.

    - Pardon ? 

    - Ben je trouve qu’elle abuse, et qu’il serait peut-être temps qu’elle se calme ! 

    - Attends, tu me parles de quoi là ? demanda t-il sur un ton un peu relevé.

    - Nathaniel, ta sœur me harcèle et s’en est pris à Ken tout à l’heure dans le but de lui raquetter de l’argent !  lui disais-je en me retournant vers lui et lui faisant face.

       Il devint blême avant de dire :

    - Non… Non elle ne ferait pas ça. 

    - C’est parce que c’est ta sœur que tu prends sa défense. J’en ai une, et je sais ce que c’est. Mais avant de tirer des conclusions, tu ne crois pas que tu devrais aller lui parler ? Ou bien tu sous-entends que je mens ? 

    - Le prends pas comme ça… Je vais voir ce que je peux faire. 

    - Merci, répondis-je avec un sourire.

       Nous continuâmes à marcher dans la cour, en respirant l’air frais. Je m’arrêtais un instant pour fermer les yeux, et humer profondément le vent. Je remis une mèche derrière mon oreille et me tournais légèrement vers Nathaniel qui me regardait.

    - Tues une drôle de fille, dit-il.

    - Hahaha ! On me le dit souvent oui… Et ça n’a pas l’air de me réussir… 

       Nathaniel fronça légèrement les sourcils.

    - C’est Castiel c’est ça ? Il est venu te voir encore ? 

    - Non, non… Je parlais en général. 

       Il releva la tête en signe d’interrogation.

    - Ce n’est rien va ! Oublies ! Tu me fais un peu visiter ? demandais-je.

       Nathaniel acquiesça d’un léger mouvement de tête, et m’entraîna vers la bibliothèque. C’était  un bâtiment qui se détachait un peu de l’école en elle-même. Répartit sur 3 étages également, elle était superbe, presque comme celle de la Belle et la Bête ! Les étagères étaient en chêne,  gravées d’élégants motifs peints couleur or. Il me fit visiter les trois étages. Il y a avait toutes sortes de livres. C’était merveilleux !

    - Je veux la même chez moi ! pensais-je à voix haute.

    -Hahaha ! Je te comprends ! Moi aussi j’aimerais posséder autant de livres. 

    - Dis, tu pourrais me conseiller un roman policier et un livre parlant de mythologie égyptienne ? 

    - Tu aimes ce genre de livre ? J’avoue me passionner pour les romans policiers. Alors voyons… Je vais te conseiller un classique, si tu ne l’as pas lu. Tu connais Arthur Conan Doyle ? 

    - Bien sûr ! Il a écrit les Sherlock Holmes ! J’avoue que je n’ai pas encore pu me plonger dedans… 

    - Parfait ! Voyons… Ha ! Voilà tiens. « Une étude en rouge » C’est son premier roman. 

       Je pris le livre avec enthousiasme :

    - Merci ! 

    - Ensuite… hum… Mythologie égyptienne tu dis ? Je n’y connais rien, mais le rayon est par là, viens. 

       Il me guida parmi les étagères jusqu’aux livres. Je vis le livre de Nadine Guilhou sur la mythologie égyptienne.

    - Génial ! Je le cherchais  depuis un moment ! m’exclamais-je toute heureuse.

       Mais le livre était trop haut pour moi. Voyant que j’avais des difficultés à attraper celui-ci, Nathaniel ricana.

    - Pfff… J’aurais du faire 1m80… m’exaspérais-je.

    chap 5 le sport (plus long)

     

     

     

     

     

     

     

    - Oh non ! Tu es très bien comme ça ! dit-il en se plaçant derrière moi.

       Je sentis son torse se coller légèrement  à mon dos. Il prit le livre délicatement, pencha doucement la tête par-dessus mon épaule :

    - Tiens. Si tu étais plus grande, je perdrais l’un des rares moyens de t’aider, ajouta t-il de sa voix mielleuse qui me fit rougir.

       Je pris le livre :

    - M…Merci Nathaniel.

    - Tu as trouvé ton bonheur ? questionna t-il.

    - Oui. Ca ira pour l’instant. Avec les cours et tout, je ne veux pas trop m’éparpiller quand même.

    - Sage décision. Viens, que je te montre comment on emprunte ici. 

    -juste ,tu as vu le nouveau film qui est sorti tiré d'un roman d'Arthur Conan!

    -oui le film Machete kills" un film d'action j aime beaucoup ce genre de film!

    -et comment tu trouves l'actrice qui y joue son nom c'est skyler!

    -Personelement je n'écoute pas ses musiques mais ma soeur oui.

    -(alors comme ça Ambre écoute mes chansons ce qu il faut pas entendre)mais sinon toi ton avis sur la chanteuse skyler.

    -je trouve juste que c'est une fille qui attirent beaucoup l intention des hommes,elle est connues pour être belles c'est tout.

    -Nathaniel! Je te pensais pas comme ça cette fille a du talent elle est pas seulement jolie",elle est très douée pour ce qu'elle fait seulement à 17 ans donc arête de juger sans connaitre!

    chap 5 le sport (plus long)

      

     

     

     

     

     

     

    nathaniel:je suis désolé...c'est vrai j'ai eu tord je voulais pas te contrarier.

    lynn:non c'est rien ...

    nathaniel:sinon tu lui ressemble un peu y' a comme un air de ressemblance

    lynn:(merde j'espère qu'il m'a pas grillée)oui on me le dit souvent mais je prend ça comme un compliment c'est une fille très belle.

    nathaniel :y'a pas qu'elle qui est belle ;)

    chap 5 le sport (plus long)

    je me mis à rougir

    Nous redescendîmes dans le hall de la bibliothèque. Il fallait passer les livres à emprunter sur une machine qui les enregistrait, et sortait un ticket qui te disait ce que tu avais emprunté, et quand il fallait le rendre. Je rangeais les livres dans mon sac, toute contente d’avoir de la lecture divertissante. Nous sortîmes dehors. Il me tendit un bout de papier.

    - Qu’est-ce que c’est ? questionnais-je.

    - Mon  numéro. Il n’y a pas de raison. 

       Je le regardais avec un sourire et le remerciais.  Je pliais le papier et le rangeais précieusement dans mon cahier. 

    - Tu as cours de sport non ? Viens je t’accompagne, ajouta t-il.

    - Non, ne t’embête pas. 

    - Si, si, j’insiste. 

    - Mais… 

       Il posa un doigt sur ma bouche et s’approcha :

    - Et je ne veux pas t’entendre. On est d’accord ? 

       Il me regardait avec ses beaux yeux dans lesquels se reflétait mon visage.

    - D’accord, balbutiais-je.

       Il m’emmena dans une partie de la cour que je ne connaissais pas, car c’était mon premier cours de sport. Il fallait monter quelques marches pour arriver dans une grande salle avec du parquet glissant. D’autres élèves de ma classe commencèrent à rentrer, et se diriger au vestiaire.

    - Je te laisse là. Je vais me changer au vestiaire des garçons !

    - Hum… Oui d’accord. A plus tard alors. 

       Il prit une mèche de mes cheveux qu’il porta à sa bouche pour y laisser un baiser et se retira. Si seulement Castiel pouvait être un peu plus gentil… pensais-je.

    - Lynn! 

       Je me retournais, et je vis alors Iris arriver au loin, ses affaires de sport dans un sac à dos noir.

    - On a handball aujourd’hui il paraît. Oh, je crois que je vais mimer un mal de ventre, soupira t-elle.

    - Pourquoi ? C’est cool le handball ! J’adore ça ! ajoutais-je en nous dirigeant vers les vestiaires pour filles.

    Ben, tu changeras d’avis si tu te retrouves dans l’équipe adverse à Castiel. Il fait pas de cadeau en général, son équipe gagne à coup sûr. 

       Cela ne m’étonnait pas beaucoup.

    - Et ben ça va changer, lui dis-je en ouvrant la porte des vestiaires.

       A ce moment-là, un groupe de garçons de la classe passa devant la porte et siffla en rigolant. Je refermais vite. Les filles mettaient leurs affaires de sport. Iris et moi posâmes nos sacs sur un banc et commençâmes à enlever nos vêtements. J’entendis un rire aigu dans mon dos.

    - Du 85 C tu dis ? disait une fille de la classe en regardant Ambre, dans son joli soutien-gorge à froufrou en satin, couleur encre de chine.

    - Parfaitement ! Je suis sûre que Castiel ne pourra pas résister à mon sex-appeal bien longtemps, avec ce corps de rêve ! dit-elle  en se pavanant devant toutes les filles qui n’osaient pas désapprouver.

       Je me retournais sans faire attention à elle, et enfilais mon shorty de sport, toujours en soutien-gorge.

    - Lynn! Tu devrais laisser tomber pour Castiel ! Il est à moi ! s’exclama t-elle.

    - Je m’en fous complètement !  lui rétorquais-je en me retournant vers elle, agacée de son tintamarre.

    chap 5 le sport (plus long)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      Quand elle me fit des grands yeux comme si elle avait vu un fantôme.

    - Toi… ! 

    - Quoi encore ? m’exaspérais-je.

    - Tu fais du combien ? 

    - Pardon ? T’es pas bien non ? 

    - T’as plus de poitrine que moi ! 

    chap 5 le sport (plus long)

        Je me mis à rigoler comme pas possible et enfilais mon débardeur de sport qui moulait mon buste.

    - Punaise, tu te soucies de choses futiles ! Iris, on y va ? 

       Iris sourit et me suivit dehors, pendant qu’Ambre se mettait presque à hurler de rage dans les vestiaires. Nous nous dirigeâmes vers la salle de sport.

    - Je sais pas comment tu fais pour lui tenir tête comme ça…  dit Iris.

    - Elle me saoule c’est tout !

    - Et alors ? Ton tour de poitrine ? dit-elle en ricanant.

    - Quoi ça t’intéresse toi aussi ? 

       Je la regardais avec des yeux moqueurs.

    - Si tu la bats oui !  rit-elle de plus belle.

    -  Hahaha ! Et de loin ! 95D ! Mais c’est super gênant pour le sport mine de rien, ajoutais-je.

       Nous rejoignîmes les autres, qui étaient en train d’attendre. Castiel attendait aussi que le professeur arrive. Il portait un tee-shirt noir à manches courtes avec un logo tribal dessus, et un pantacourt un peu large pour permettre un meilleur mouvement, de couleur gris. Je devais l’avouer, il était très beau. Nous nous arrêtâmes près des bancs de soutien, il se dirigea vers nous et me tourna autour comme un vautour guettant sa proie, pour enfin dire :

    - Tu serais presque sexy comme ça dis-moi. Mais je te préfère les cheveux détachés. 

    - Bien, je les attacherai toujours comme dhab mais tu m'as jamais vu les cheveux détachés et jamais tu me verras. Ca te fait plaisir ? rétorquais-je.

    chap 5 le sport (plus long)

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il ricana pour ensuite s’éloigner et revenir à sa place. Le Professeur sortit d’une salle au fond du gymnase. Il était blond, très musclé, et avait l’air un peu… spécial ? Il cria :

    - Que deux volontaires viennent m’aider avec le matériel !

    - Oui monsieur ! répondis-je, et je me dirigeais vers la salle.

    - Mais quelle lèche botte celle-là ! rouspéta Ambre.

       Une fille mâte de peau se rapprocha d’elle :

    - Elle vaut mieux qu’toi on dirait. 

        Ambre n’eut pas le temps de se retourner, qu’elle la voyait courir dans la direction du Professeur. 

       Kim avait un look de garçon manqué avec un mini-haut croisé sur la poitrine vert pâle, qui faisait ressortir son teint mât, et un baggy large gris foncé, chaussée de basket style converse noir. Je la vis entrer dans la salle du matériel.

    - Je suis venue aider M’sieur ! dit-elle.

    - A la bonne heure jeune demoiselle ! Prenez avec votre camarade, les filets à ballons s’il-vous-plaît.

    - Yep ! 

       Je la regardais, et elle me faisait rire. Elle parlait comme un garçon avec un sourire moqueur aux coins des lèvres. Elle s’approcha de moi pour m’aider.

    chap 5 le sport (plus long)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    - S’lut ! 

    - Salut ! 

    - Moi c’est Kim ! Tu m’fais rire tu sais p’tite ? T’as l’air d’avoir du caractère, et ça me plaît ! 

    - Ben alors on va bien s’entendre ! lui répondis-je en mettant le sac de balles de handball sur mon épaule, pendant qu’elle prenait l’autre.

    - Dis, t’en pinces pour Castiel non ? demanda t-elle.

       Sa réponse me fit comme l’effet d’une explosion.

    - Hein ? Tu plaisantes là ?! Cet énergumène ? Ce rustre ? Cet abruti ? On parle du même Castiel là ? 

    - Ben ouais. Parc’qu’lui, il a l’air de te kiffer ! 

    - Il kiffe m’emmerder tu veux dire ?! 

    - C’est c’qu’j’dis. 

    - Quoi ? m’étonnais-je.

    - Rien ! Allez viens, on va s’faire engueuler si on traîne trop ! 

    -Lynn te voila je te cherchais!

    -nathaniel:Ah te revoila prêt pour le cous de sport!

    -nathaniel:pas vraiment je suis pas du genre très sportif,mais toi en revanche oui!

    -Lynn :oui je fais de la danse en dehors.

    -kim:quel niveau?

    -lynn:niveau pro,je m'entraine 8h par semaines.

    -kim:impressionant

    nathaniel se rapprocha de lynn pour lui chuchoter:-La tenue de sport te vas très bien j'admire les filles sportive!

    chap 5 le sport (plus long)

      

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -kim:c est pas tout mais moi j'y vais!

    Elle se mit à courir comme une tarée jusqu’au Professeur, et posa le sac. J’arrivais en trottinant, et posant le mien, je retournais auprès d’Iris.

    - Bien, nous allons faire les équipes. Qui veut être Capitaine d’équipe ? Il m’en faut deux, expliqua notre professeur du nom de Boris.

    - Ouais, moi, répondit Castiel.

    - Je m’en doutais. Et l’autre ? 

       Personne ne répondit.

    - Pourquoi personne ne se propose ? chuchotais-je à Iris.

    - Parce qu’être capitaine, signifie forcément être contre Castiel… 

       Ok, je vois. C’est l’occasion de lui tenir tête et de ne pas être dans son équipe ? Je prends ! pensais-je.

    - Moi Monsieur ! Vous n’avez rien contre une fille comme chef d’équipe ? 

       Tout le monde me regardait pendant que je m’avançais vers notre Professeur. Castiel me regardait du coin de l’œil.

    - Non, bien au contraire jeune demoiselle. Bien, que les Capitaines d’équipes viennent tirer les papiers pour les équipes, reprit notre Professeur.

       Le Professeur nous tendait une corbeille, dans laquelle plein de petits papiers étaient regroupés. Il y avait le nom de chaque élève de la classe. Une manière équitable de faire les équipes, me disais-je. Je pris un papier, puis Castiel un, etc… Les équipes étaient faites. J’avais tiré par chance, Iris et Kim, alors que Castiel devait se taper Ambre et Li; il semblait si heureux ! Hahaha ! Nan, je plaisante. Il tirait une tête de trois pieds de long.

    - Les capitaines gèrent l’échauffement de leur équipe. Dans une demi-heure, on commence le match. 

       Puis le Professeur alla s’asseoir sur un banc de remplaçant, et commença à noter les équipes formées. Je vis alors les membres de mon équipe souffler de désespoir, et s’allonger au sol.

    - Hé ! Vous faites quoi là ? On va s’échauffer ! m’exclamais-je.

    - Tu plaisantes ou quoi ? me répondit un garçon aux cheveux bruns et aux yeux bleus. Il s’appelait Lloyd.

    - On est contre Castiel. On a aucune chance. On va perdre, y a pas photo ! continua t-il.

       Tous les autres acquiescèrent d’un air désespéré.

    - C’est quoi ce comportement ?! Le match n’est même pas entamé que vous la jouez déjà perdant ?

    - Laisse Lynn. Ils vont pas t’écouter d’toute façon,  dit Kim en se rapprochant de moi.

    - C’est toujours comme ça en cours de sport. Faudra t’y faire, ajouta Iris.

    chap 5 le sport (plus long)

    - Allez debout ! Prenez un ballon et venez faire des tours de terrain ! Allez quoi ! les encourageais-je.

       Mais personne ne bougeait. Je voyais pendant ce temps les autres membres de l’équipe à Castiel s’entraîner avec entrain, pendant que lui buvait dans sa bouteille d’eau sous les yeux plein d’admiration d’Ambre.

    - Bon. Comme vous voulez. Mais moi j’y vais. Iris, Kim, vous me suivez ? finis-je par dire.

    - Yep ! acquiesça Kim.

    - Euh… oui ! répondit timidement Iris.

       Je pris un ballon de handball pour chacune. Je leur expliquais qu’elles devaient dribler pendant la course, sans perdre la balle ou faire de double drible, et je commençais à courir sur le terrain. Les autres nous regardaient avec des yeux exaspérés. Iris se débrouillait tant bien que mal et j’en rigolais. Kim était douée ! Aussi, on s’échangeait les balles en driblant, et quand on voulu faire la même chose avec Iris, elle fût tellement surprise qu’elle en perdit les deux balles. La sienne et celle que je lui lançais.

    - Hahaha ! T’es trop mignonne Iris ! ricanais-je.

    - Mais… c’est pas drôle ! 

       Elle rougissait. Castiel nous observait faire des tours de terrain.

    - Non mais qu’est-ce qu’elle croit ? Elle pourra jamais nous battre ! Pas vrai Castiel ? dit Ambre d’une voix prétentieuse.

       Elle était assisse à côté de lui, avec son mini haut décolleté et son shorty super court. Castiel se leva soudainement, et pendant que je driblais en parlant avec Kim, il s’approcha furtivement et me prit la balle lorsqu’elle rebondit.

    - Hé !! Y a pleins de balles ! T’es obligé de prendre la mienne ?! 

    - C’est qu’une balle, t’excites pas ! dit-il en me ricanant au nez. 

       Je couru prendre une autre balle, quand les autres se levèrent et firent de même.

    - On doit faire comme toi ? dirent-ils.

    - Euh… oui ! Faites au moins dix tours en driblant.

       J’ignorais quelle force surnaturelle les avait fait se lever, mais j’étais contente qu’ils se décident enfin à se bouger. Nous nous mirent ensuite par deux, et firent des passes avec ou sans rebondis. Nous nous étirâmes, et échauffâmes chaque membre de notre anatomie.  Lorsqu’Iris vit que je pouvais m’allonger complètement sur mes jambes en m’étirant, elle dit :

    chap 5 le sport (plus long)

    - Hé ! Mais tu te fais pas mal ?! 

    - Non. J’ai fait beaucoup de danse plus jeune et encore maintenant. Je suis souple !

    - Je vois ça oui ! 

       La demi-heure passa assez vite, et l’heure de commencer le match sonna.

    - L’échauffement est terminé ! Maintenant, faites votre choix pour le placement des joueurs ! indiqua notre professeur.

       Je pris une gorgée d’eau à ma bouteille et commençais à réfléchir.

    - Comment vous faites d’habitude ? questionnais-je.

    - Euh… Ben, en général on évite de faire jouer les filles… Quand on a Castiel en face, répondit un garçon aux cheveux noirs attachés en queue de cheval, qui s’appelait Etienne.

    - Ouais. Il est pas du genre à faire des cadeaux, ajouta un autre garçon à la coupe un peu hérisson du nom de Jérémy.

    - Oui j’ai cru comprendre… Le souci, c’est qu’il va nous falloir trois filles sur le terrain, vu que la plupart des garçons sont dans l’équipe de Castiel.

    - M…Moi je préférerais rester sur le banc… balbutia Violette, la jeune fille que j’avais vu en japonais, et qui m’avait complimentée.

    - Pareil ! s’écria Rachel.

    - De même! apostropha Amélie. 

    - Bon je vois… soupirais-je.

    - Moi j’suis partante miss ! dit Kim en levant la main.

     - Je veux bien essayer aussi Lynn… Mais je te garantis rien… ajouta Iris.

    - Merci les filles.  Bien, les garçons c’est ok pour vous ? 

       Ils acquiescèrent d’un mouvement de tête, quand Lloyd ajouta :

    - Bon, les cages, je suppose qu’on y met un garçon ?

    - Hein ? Tu rigoles ? Il faut mettre une fille ! m’exclamais-je. Les garçons sont plus réactifs sur le terrain. Et vous pourrez plus affronter Castiel en cas de besoin ! poursuivais-je.

    - Ouais, mais Castiel retient pas beaucoup ses coups ! Et les filles, elles s’écartent des cages. Presque elles sortent quand elles voient Castiel courir en leur direction! m’enseigna Edward avec le ton un peu relevé.

    - Ouaip, là j’suis d’accord.

    - Bon ben j’irais alors ! 

       Kim me regarda étonnée.

    - T’as entendu au moins c’qu’on vient d’te dire ?

    - J’ai toujours été au goal de toute façon, dans mon ancienne école. Même les garçons ne pouvaient pas marquer contre moi !

    - Oui mais là, on parle de Castiel, Lynn, ajouta Iris en me prenant le bras.

    - Il va te défoncer ma belle ! rit Jérémy.

    - En attendant, je suis le capitaine, c’est moi qui décide. Il me fait pas peur ! 

    - Comme tu veux. Viens pas te plaindre après ! soupira t-il.

    - Ca risque pas ! Bon, Jérémy, ailier gauche ; Kim, pivot ; et Llyod, ailier droit ; Iris, arrière gauche ; Nathaniel, arrière central, en surveillant Iris s’il-te plaît ; et enfin Étienne, arrière droit. Ca vous va ? 

        J’avais déballé ça tellement vite et sans hésitation, que personne n’osa me répondre. Je tendis la main en avant.

    - Allez ! Je veux qu’on fasse tout pour gagner ! On va se battre ok ?! 

       Ils me regardèrent tous et se mirent à rire.

    - T’es une marrante toi ! s’exclama Lloyd.

       Et chacun mit sa main sur la mienne pour enfin, hurler en cœur, comme le fond les équipes avant un match. L’ambiance était revenue, et elle était bonne. Tant mieux, c’est un jeu d’équipe et l’esprit est important. Bon d’accord, j’en fais peut-être un peu trop, mais c’est plus fort que moi. Le sport ça me défoule tellement ! L’équipe de Castiel nous toisait du regard.

    - On fait comment Castiel ? interrogea Sacha.

    - Démerdez-vous, moi je vais au pivot. Ah oui. Ambre, tu vas au goal. J’te veux pas dans les pattes ! 

       Puis il se leva vers le terrain.

    - Tout ce que tu veux Castiel ! s’exclama Ambre.

    - Que les deux capitaines viennent au centre et se serrent la main ! cria le Professeur.

       Je m’approchais de Castiel déjà au centre du terrain, prêt à en découdre. Je lui tendis la main. Il la prit avec force, et serra presque à m’écraser les os. Je fis une grimace.

    - Je sais pas quel poste t’as choisi. Mais je vais pas te faire de cadeau ! me provoqua t-il.

    chap 5 le sport (plus long)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Ca c’est ma phrase ! 

       Il rigola et se mit en place. Je me retournais et me dirigeais vers les cages. Elle est folle ou quoi ? Les cages ? Sérieux ?! pensa Castiel. Le Professeur lança une pièce de monnaie. L’équipe de Castiel allait avoir la balle. Le coup de sifflet retentit, c’était parti ! Une passe, deux passes, et je vis Castiel courir comme un dératé vers moi. Iris ne pût rien faire bien sûr, et Nathaniel et Ethienne, tentèrent tant bien que mal de l’arrêter ; sans succès. Castiel prit appui et sauta pour tirer. Je sortis de mes cages pour lui voler la balle quand elle quittait sa main. Je fis un bond sur le côté.

    - Kim !!! En attaque vite ! hurlais-je.

       Je la lançais à Kim qui l’attrapa sans problème et courue vers le but adverse. Castiel me regardait d’un regard noir. Je retournais dans mes cages, me mis en position, et le regardant, je lui fis signe des deux mains d’approcher, en provocation. Il sourit, quand on entendit des hurlements de joie.

    - On a marqué Lynn ! hurlait Iris

    - On a marqué !!!! s’exclama t-elle de nouveau.

       Je me mis à sourire pendant que Castiel retournait dans son camp, furieux.

    - T’as foutu quoi Ambre ?!!

    - Mais j’ai peur des balles ! Et t’avais qu’à me protéger d’abord ! chouinait-elle.

       Il se retourna vers mon équipe qui se tapait dans les mains.

    - Tu vas me le payer… Lynn…

    chap 5 le sport (plus long)


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  •    Je me passais de l’eau sur le visage dans les toilettes des filles pour ensuite me regarder dans le miroir. J’ai une mine affreuse ! Je me couche tôt ce soir. Je jetais un œil à mon portable. 9h 05. Je dois retourner en cours, pensais-je.  Je poussais la porte des toilettes quand je vis une ombre devant moi;  je sursautais lorsqu’ une main froide m’attrapa la bouche et me fit rentrer à l’intérieur des toilettes. A la lumière, je vis le visage de Castiel. Il me poussa dans une cabine, y entra et referma le verrou. Il se retourna vers moi et me fit un sourire narquois. J’essayais de m’éloigner le plus possible, mais c’était bien trop étroit, et je me trouvais à seulement quelques centimètres de lui.

    - Y a plus romantique comme endroit tu crois pas…  lui dis-je en cherchant du regard un moyen de sortir.

    Chapitre 5: Sauvetage

       Mais il bloquait l’entrée, la seule issue. Il ricana et redevint sérieux.

    - J’ai pas aimé ton comportement ce matin. 

    - Et qu’est-ce que ça peut te faire ? Laisse-moi maintenant. J’ai mon cours de langue et je vais arriver en retard par ta faute ! 

    - Hahaha ! Si ce n’est que ça… 

       Il mit sa main dans mes cheveux en suivant ma nuque.

    -  Je serais un meilleur professeur… Un french-kiss ça te tente ?

    Chapitre 5: Sauvetage

       Je le repoussais de toutes mes forces et réussis à me glisser vers la porte en frôlant son torse de mon bras; je sentis sa main m’attraper par le ventre et me tirer vers lui. Il me logea dans ses bras. Je ressentais son cœur battre, et mes joues rougir. Il était chaud, bouillant presque, comme si un volcan grondait en lui.

    - La…laisse-moi ! Je préférerais encore embrasser Ken… 

    Chapitre 5: Sauvetage

       Ca sonnait faux. Mais ça m’étais égal. Lâche-moi ! Lâche-moi ! Je ne veux pas céder ! Il fit remonter sa main gauche le long de ma cuisse et la passa sous mon pull pour le soulever légèrement, pendant que son bras droit me tenait fermement. Mais qu’est-ce qu’il fait, mais qu’est-ce qu’il fait punaise ?!

    - Je vais te faire changer d’avis, dit-il.

       Il me retourna, me plaqua à la porte des toilettes et fit glisser sa bouche aux coins de mes lèvres. Réponds-lui, réponds-lui mince ! Te laisses pas faire ! hurlais-je intérieurement. Mais je ne voulais pas ouvrir la bouche, sachant qu’il n’attendait que ça.

    - …Bon alors… Tu te décides ? » lui dis-je en voyant qu’il ne tentait rien.

       Il me regarda dans les yeux sans rien dire.

    - Je sais bien que c’est uniquement pour me faire peur… Alors fais-le et qu’on en parle plus ! 

      Il se recula et relâcha son étreinte.

    - Allez casse-toi, souffla t-il froidement.

    - Cas… ? 

    - Casse-toi avant que je change d’avis !! 

       J’ouvris précipitamment la porte et sortis en tout hâte. Castiel sortit peu après moi, et s’adossa au mur. Il leva la tête au plafond mettant sa main dans ses cheveux. Il pensa, pensa longtemps jusqu’à ce que 10h sonne, 11h puis 12h.

    -Putain !  lâcha t-il.

       Les cours du matin étaient enfin terminés. Mince ! Mon rendez-vous avec Nathaniel ! J’avais complètement oublié !

    - Iris ! Je mange avec Nathaniel, tu veux venir ? 

    - Oh ! Oui d’accord ! 

       Nous nous précipitâmes vers la salle des délégués; Nathaniel attendait là en regardant passer les élèves, comme surveillant si tout se passait bien.

    - Nathaniel !  m’exclamais-je.

       Il tourna sa tête blonde et me fit un grand sourire.

    Chapitre 5: Sauvetage

    -Lynn! Pardonne-moi j’ai encore des papiers à finir. Tu peux aller à la cantine m’attendre ? Je n’en ai pas pour longtemps. 

    - Ah, euh… D’accord. Tu viens hein ? 

    - Mais oui, ne t’inquiètes pas. 

       Iris et moi le laissions donc à ses papiers, et nous dirigeâmes vers la cantine. Waouh ! Elle était super grande ! D’abord, il y avait la grande salle dans laquelle on pouvait choisir ses plats, et on pouvait monter à une espèce de terrasse si je puis dire, où des tables étaient aussi installées, donnant vu sur le reste de la cantine en contrebas.

    - Ne pense pas à monter lynn. C’est la place favorite d’Ambre et son groupe, me dit Iris.

       Je la regardais. Cela ne m’étonnait pas. J’entendis alors un fracas dans la cantine, un groupe de personne s’était attroupé comme des bêtes curieuses. Je vis alors une petite tête baissée regardant son plateau repas étalé au sol, et une grande blonde entourée de ses trois toutous qui faisait face à ce petit garçon.

    - Oh non ! 

       Je me précipitais et poussais les gens devant moi. Quand j’arrivais à hauteur du spectacle, Ken était là tout tremblant et Ambre lui hurlait dessus :

    - Non mais tu peux pas faire attention toi ! Pauvre idiot ! Mon beau haut en soie tout neuf ! Tu vas me le rembourser et  vite fait! Avec de l’argent pour me faire un resto avec mes copines en prime t’entends ?! 

     

    Chapitre 5: Sauvetage

     

       La tête de Ken sursauta. Comme s’il venait de prendre une balle en plein milieu du crâne. Tout le monde rigolait. Personne ne s’opposa à Ambre. Ca me rendait folle ! Castiel était à la fenêtre et regardait sans vraiment s’intéresser, quand il me vit faire un bond devant Ken, il releva la tête surpris. Je faisais face à Ambre, la tête haute, les poings serrés, et le visage noir de rage. Qu’elle s’en prenne à moi passe encore… Mais à mes amis ça, jamais !

    - Tiens voilà les rôles qui s’inversent ! C’est la demoiselle qui sauve le pauvre petit prince ! Quelle honte pour un homme ! Hahahaha ! 

       Tout le monde se mit à rigoler. Mais qu’est-ce qui cloche dans cette école ? Elle ! Oui ça c’est sûr !

    - Ferme donc ta grande gueule de blonde hystérique ! m’écriais-je.

       Ambre cessa tout de suite de rire, et le silence ce fit. Je poursuivais :

    - Non mais tu te prends pour qui à faire ton cinéma de mauvaise actrice ?! Je suis sûre que c’est toi qui l’as poussé ! T’approches pas de lui, t’as compris pimbêche ?! 

       Ken était derrière moi et observait la scène en silence, Iris me regardait avec de grands yeux ébahis.

    - Non mais tu sais à qui tu t’adresses là ? rétorqua Li.

    - Oui ! A une donzelle pas foutu d’occuper son temps autrement qu’en emmerdant les autres ! 

    - DONZELLE ?!  s’écria Ambre.

       Elle s’avança d’un pas furieux :

    - Je peux te faire virer comme je veux ! Mon frère est le délégué principal et j’ai la directrice dans la poche ! Alors adresses toi à moi autrement, et je te ferais grâce de ma bonté ! continua t-elle sûre d’elle.

       Nathaniel ? Son frère ?! Elle venait de m’en sortir une bonne là !

    -  … 

    - Hahaha ! Regardez les filles ! Elle a enfin trouvé sa maîtresse ! 

    - Je préférerais encore servir le dernier des imbéciles que toi ! Tu crois que tes menaces me font peur ? Tu crois que ta grande gueule de blonde m’impressionne ? Que si vous vous mettiez à trois contre moi,  je fuirais en courant comme un lapin ? rétorquais-je.

       A chaque phrase, je m’avançais d’un pas vers elle, me faisant plus menaçante. Elle, reculait comme poussée par l’aura de fureur qui se dégageait de moi.

    - Le jour où tu viendras seule comme une grande me faire tes menaces, on en reparlera trouillarde ! lançais-je en provocation.

       Je lui tournais alors le dos pour me diriger vers Ken, en le regardant des pieds à la tête.

    - Tu n’as rien, ça va ? 

    - Lynn… 

       Il chouinait péniblement. Franchement, tu es un homme quand même, songeais-je.  Ambre, verte de rage, saisit une carafe en verre remplie d’eau sur une table, et la jeta dans ma direction.

    - Ambre tu es folle ! hurla Iris.

    Chapitre 5: Sauvetage

     

       Je vis la carafe arriver à toute vitesse, et mon seul reflexe fût de protéger Kentin dans mes bras quand j’entendis un fracas immense, et le bruit de bouts de verre heurtant le sol à leur chute.

    CLING !!

       Tiens… la carafe s’est brisée… Mais je n’ai rien.

    - Castiel !!!!  hurla Ambre.

        Je me retournais brusquement. Castiel était là, me tournant le dos, le poing en avant. Des gouttes de sang tombaient au sol se mêlant avec l’eau de la carafe et se répandant sur le sol beige de la cantine. Il était trempé, l’eau ruisselait dans ses cheveux . Il ne dit rien et se dirigea vers la sortie de la cantine.

    - Oh, Castiel ! Je suis désolée, c’est sa faute ! Elle… ! bafouilla Ambre.

       Il s’arrêta brusquement :

    - Ferme-la ! Tu me tapes sur les nerfs ! hurla t-il.

       Puis il claqua la porte, la cassant presque et je ne le vis plus. Je me relevais, ne sachant quoi faire… Lui courir après ? Non… avec ce monde. Soudain, tous les élèves se remirent à leur activité normale. Le spectacle était fini, privés de leur attraction, ils n’avaient à présent que faire du reste. Iris fendit la foule pour me rejoindre.

    - Lynn ! Mon dieu ! Tu as eu de la chance ! dit-elle.

    - Hein… ? 

       J’étais encore un peu perdu par ce qui venait de se passer.

    - Tu n’as pas vu ? 

       Je la regardais mimant la surprise. Elle me fit un petit sourire et continua :

    Castiel a sauté par la fenêtre en poussant tout le monde. Il s’est placé entre toi et la carafe et l’a explosé d’un coup de poing. C’était impressionnant. 

       Je la fixais encore plus surprise :

    Il… il a quoi ? 

       Ken se releva, et m’agrippa le tee-shirt.

    - Lynn ! Je suis navré ! Tu n’as rien ? Tu es si courageuse ! 

     

    Chapitre 5: Sauvetage

     

    - Je t’en prie Ken ! Je n’aurais pas dû avoir à intervenir normalement ! T’es un homme non ? 

    - Oui mais… elles me font peur… 

        Oui bon, ça je veux bien le concevoir…  Ambre s’approcha dans mon dos, et je compris à la tête que tirait Ken que c’était elle. Hors de moi, je me retournais comme une furie et lui chopa le tee-shirt entre mon poing crispé par la colère. Surprise comme elle ne l’avait probablement jamais été, elle fit une grimace :

    - Tu as quelque chose à rajouter ?!  lui lançais-je sur le point de la frapper.

    - Ha ! Tu ne perds rien pour attendre ! Castiel ne sera pas toujours là pour te protéger ! Tu as eu de la chance ! dit-elle en me faisant lâcher son haut haute couture.

       Elle remit son décolleté en place, fit voler ses cheveux d’un revers de main très « je me la pète » et tourna les talons. Je les entendis résonner dans toute la cantine. Toujours debout sans rien dire, Iris me posa une main sur le bras et me fit sursauter :

    - Lynn… Je… 

    - Pardon, mais il faut que je sorte. 

       Je pris mon sac et sortis en courant dans la cour. Castiel… Castiel ! Je n’avais plus que ce mot là à la bouche. Il avait été désagréable avec moi jusqu’à présent, mais il venait de m’aider. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire. Je fis le tour de la cours, scrutant de mes yeux fatigués. Il n’était nulle part… Puis j’eus soudain comme un flash… L’arrière de l’école ! Je couru aussi vite que je pus en évitant de trop me faire remarquer, et me rendait dans l’arrière du  lycée. Il faisait sombre, je n’aimais pas trop ça, mais j’étais persuadée qu’il était là, quelque part. Je sentis comme une ombre dans mon dos, je ne voulais pas me retourner. C’était lui. Il n’y avait que lui pour faire ce genre d’approche.

    - Qu’est-ce tu fous là ?

       Je pris nerveusement mon sac dans mes mains.

    - Je… je voulais te remercier pour… 

    - Franchement ! Te fatigue pas ! J’aime pas les faux culs! 

    - Qu’est-ce qui t’a pris de m’aider alors ?! J’t’ai rien demandé moi ! me retournais-je indignée de ce qu’il venait de me lancer au visage comme un crachat.

    - J’en sais rien ! Me fais pas chier ! 

       Il me poussa légèrement et alla s’asseoir contre le mur, une jambe pliée et une main se posant sur son genou. Je vis qu’il s’agissait de la main avec laquelle il avait pulvérisé la carafe. Je m’accroupis à ses genoux et lui prit la main :

     - J’ai pas l’intention de t’épouser alors lâche ma main !

    - J’ai oublié la bague de toute façon ! lui souriais-je.

     - Bon sans déconner, rends moi ma main ! ricana t-il.

    - Attends ! Je te mets un bandage, tu saignes.

     

    Chapitre 5: Sauvetage

    - Oh ! T’es sourde ou quoi ? J’ai pas besoin de ça ! Casse-toi ! C’est mon territoire ici ! 

       Il dégagea sa main violement et me fit signe de partir. Je restais assisse à le regarder, je ne le lâchais pas du regard.

    - Casse-toi j’te dis ! 

    - Non. 

    - Mais casse-toi merde ! 

    - NON ! ! haussais-je le ton.

       Il n’est pas le seul à pouvoir hurler non mais! Il tapa sa tête contre le mur exaspéré.

    -  J’vais te tuer… 

     Chapitre 5: Sauvetage

     

     

     

     

    - Avec une main dans cet état j’en doute. T’es droitier en plus, commentais-je.

    - Je frappe très bien de la main gauche aussi ! 

    - Ok, ben tu me montreras ça après ! 

        Il baissa son regard vers moi :

    - Si je te laisse faire, tu fiches  le camp ? 

    - Oui. 

       Il soupira très fort et me tendit sa main. Je sortais de quoi le soigner et lui faire un bandage. J’avais toujours une mini trousse de secours pour des cas comme ça. Je le désinfectais, lui mis un pansement, et banda sa main avec un mouchoir en tissu.

    - Tu te trimballes avec tout ça sur toi ? Tu fais peur tu sais… 

       Je faisais comme si je n’avais rien entendu, et finissais mon travail. Une fois la besogne terminée, je me levais,  et lui dis :

    - Voilà. Merci pour tout à l’heure. Je te laisse à ta solitude. 

       Je lui tournais le dos, mais sa main vint attraper mon poignet et il me tira au sol. J’étais assise entre ses jambes, ses bras m’entouraient sans trop me serrer. J’aurais pu facilement m’en dégager. Mais bizarrement, je n’y pensais pas.

    - Castiel… ? 

    - Punaise, mais tais-toi un peu ! T’es trop bruyante !

       Il appuya sa tête contre mon épaule et ne dit plus rien. Je mis ma tête au creux de sa nuque instinctivement, et fermais les yeux. Il était mouillé. Je pris une petite serviette dont je me servait habituellement pour me sécher les mains, et commençais à lui caresser les cheveux avec, pour absorber l’eau. Comme apeuré par cet acte, il attrapa mon poignet violemment.

    - J’ai pas besoin de ça… 

       Il bloqua mon bras entre sa jambe et son coude, et replaça sa tête nichée dans mon cou. Je frissonnais. Nous sommes restés ainsi pendant quelques minutes, quand soudain, mon portable se mit à sonner.

    Chapitre 5: Sauvetage


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