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amour sucré Rentrée à un nouveau lycée chap 1
Il est 7h30, je suis dans le train pour «fuir» mon passé? Sûrement, enfin après ce qui m'est arrivée avec viktor je préfère l'oublier lui et tout ce qui s'est passé.
Mais en attendant je vais vivre avec ma marraine enfin ma «tata» plutôt, qui habite dans la ville de SweetCity, rien que le nom est très... Niais? Bizarre? Complètement... Enfin ça as l'air indéfinissable surtout que dans mes souvenirs toutes les maisons étaient de couleurs pastels, en tout cas ça corresponds tout à fait pour ma tata je trouve. Mais je viens de penser que j'ai oublier de me présenter! Je suis Lynn darcy oui darcy comme le nom de famille du célèbre médecin dr. darcy,mes parents sont assez connus donc ils sont souvent en voyage ma mère est manager mon manager...le truc c'est que suis chanteuse international mon nom de scène est skyler vous avez surement attendu parler de moi?Mon visage est partout donc pour cela je suis obligée de me déguiser en fille banale"pour passer incognito au lycée. J'ai 17 ans, cheveux entre mi-longs et long, bruns, les yeux vert émeraude.Comme je commence je change de lycée pour vivre chez ma tante pour cause de l'absence de mes parents.
Quelques heures plus tard me voilà sur le quai à chercher une femme atypique, enfin je dois dire qu'il y en a pas mal de gens atypique, et ça allait me plaire je pense! Mais voilà que je la vois, à peine la trentaine, les cheveux très long, rose, les yeux d'un beau bleu, habillée aujourd'hui d'un corsaire blanc, d'une jupe à volant rose, d'un chemisier bleu aux revers blancs, et des ballerines rose, elle agitait les mains en l'air:Tata: YOUHOU! Ma chérie!
Moi: Bonjour tata!
Tata: Ton voyage s'est bien passé? Comment vas-tu?
Moi: Bien!
Tata: Tant mieux!
Sur ces paroles, nous nous rendions dans la mini de ma marraine, et une fois arrivée, je défis toute mes affaires dans ma chambre, qui était petite mais elle me semblait confortable: Elle avait des murs blanc (ma tante les as mis blancs exprès car elle savait que j'adorais dessiner, et j'allais dessiner sur les murs, enfin peindre... Comment ça j'uis une gamine?!), un parquet en chêne, mon lit double était sur ma droite (lit double car sinon j'vous assure que je vais me casser la figure ou me cogner la tête contre le mur ), le bureau en verre était à ma gauche, avec mon dressing plus loin (meuble style moderne comme mon lit et mon bureau), et juste devant la porte se tenait un petit balcon.Moi: Au fait la dernière fois que je t'aie vue tu étudiais mais je ne me souviens plus pour quel métier...
Tata: Tu verras assez vite! Bon je suppose que tu veux y aller à pied! A moins que tu veux que je te conduise?
Moi: Je préfère y aller à pied, tu me connais!Laisse moi le temps de me changer en fille banale et je pars,
Je préfère y aller à pied car au moins, je peux écouter plus longtemps de la musique, ça me fait rêver, et puis au moins ça me fait de l'exercice!
Moi: Mais juste, le lycée, après le parc c'est par où?
Tata: à droite et tu vas tout droit!
Moi: Ok! Bye!
Je pris mon sac et mon casque à la volée et partis en direction du lycée évidemment! A peine sortie de la maison je démarrait ma playlist préférée, celle où les titres de k-pop,j-pop et vocaloids peuvent passer en boucle pendant des heures! Je dodelinait de la tête tout en écoutant une de mes musiques préférées: « Heart Breaker» (http://www.youtube.com/watch?v=Jvo8fDyYKIo). Alors je passait par le parc et pris le chemin de gauche cette fois-ci, ce qui me mena vers la fontaine puis un peu plus loin par la sortie. C'est alors que je vis un jeune homme qui fit tomber un calepin et qui allait partir, j'enlevais mon casque et l'interpellait:
Moi: Hey! Attendez!
Je ramassais le calepin et le tendis vers la personne qui se retournait: C'est alors que je vis mieux le jeune homme, avec de magnifique cheveux blancs qui se terminait en pointe noire. Il était habillé d'un style victorien anodin mais qui faisait son charme mais ce qui fut le plus impressionnant et le plus beau selon moi, c'est ses beaux yeux vairons: doré d'un côté et vert de l'autre.
???: Ah merci beaucoup, mais quel est ton prénom si je peux me permettre, car il me semblait bien que tu te dirigeais en direction du lycée... puisque tu me suivais
Moi:Oh oui je m'appelle Lynn, heureuse de te rencontrer!
???: Et moi Lysandre, tu veux que je t'accompagne jusqu'au bureau du délégué principal?
Moi: Ah oui pour mon emplois du temps et mon carnet j'avais complètement zappé ce détail! Mais j'accepte avec grand plaisir car mon sens de l'orientation est limité...
Il rigolait doucement en entendant ça et nous nous remettions en route pour le lycée.
puis il partit de son coté.La cour était bien plus grande que celle de mon ancienne école. Une allée en pierre se divisait en plusieurs chemins comme pour la faire visiter; de l’herbe recouvrait le parterre et dansait légèrement sous le souffle du vent. Soudain, une bourrasque fit voler mes cheveux bruns dans mes yeux, je fu prise de surprise et lâchais ma feuille d’orientation.
« Oh non ! C’est pas vrai ça ! » m’écriais-je.
Je me mis à courir après ma feuille qui volait de plus belle, me narguant et me faisant faire un marathon dans la cour de l’école !
« Hé ! Ambre regarde ça ! » apostropha une fille d’origine asiatique.
Elle avait des cheveux noirs de jais mi longs qui étaient lisses, et brillaient sous le soleil, flottants au gré du vent. Elle était habillée d’un haut style chinois et d’un pantalon noir assorti à la couleur de ses cheveux. Ses yeux, d’un noir profond, me suivaient en ricanant.
« C’est qui celle-là ? » ajouta une autre fille se rapprochant de sa copine nommée Ambre.
« Je ne l’ai jamais vue dans le lycée… Une nouvelle peut-être ?
En tout cas, quel laideron ! » riait-elle à gorge déployée, une main sur sa bouche.
Cette très jolie fille ne semblait pas très amicale à mon égard. Elle avait de magnifiques cheveux dorés qui ondulaient légèrement avec des reflets brillants. Elle me regardait de ses yeux couleur aigue-marine, qui auraient pu faire tomber n’importe quel garçon sous son charme. Son style faisait un peu penser à celui d’un mannequin; son haut décolleté beige épousait la forme de son buste, et son pantalon moulait parfaitement ses jambes fines et longues. Enfin, par dessus ce même pantalon, elle portait une paire de bottes noires à talons aiguilles. Elle fit virevolter ses cheveux en se retournant, se déhancha et appela ces copines.
« Allez les filles on y va ! On n’a pas que ça à faire ! » dit-elle exaspérée par le spectacle qu’elle venait de voir.
Ah oui ! Je ne vous ai pas encore parlé de la troisième donzelle qui suivait Ambre comme un chien à sa maîtresse. Et bien, elle avait un regard sévère accentué par le piercing qu’elle portait à l’arcade droite. Ses cheveux châtains clairs étaient coiffés en queue de cheval, découvrant sa nuque et les grosses créoles en or qu’elle portait. Habillée d’un vert sapin foncé et d’un marron bois de bon goût, faisant un joli contraste avec sa chevelure clair et joliment arrangée.
Pour tout vous dire, je n’avais pas du tout fait attention à ces trois pimbêches qui me dévisageaient dans ma course effrénée contre ma feuille. Je continuais de courir après cette satanée feuille, les yeux rivés vers le sol. Quand je vis ma feuille se prendre dans les jambes de quelqu’un. Je relevais les yeux rapidement, heureuse d’arrêter mon 200 mètres. J’observais le jeune garçon qui se baissa pour ramasser ma feuille, et la retourner deux fois.
« Pardon, c’est ma feuille… »
Je n’eu pas le temps de finir ma phrase qu’il leva vers moi ses yeux cendre et me regarda des pieds à la tête. Je me sentis super gênée de cette attitude ! J’avais quelque chose sur le visage ? J’étais habillée comme une guenon ou quoi ? Il était adossé sur un arbre, une main dans la poche de son pantalon noir comme la nuit, avec une chaine en argent accrochée sur le côté. Il portait une veste noire également, qui lui donnait un look de motard qui lui allait bien, avec un tee-shirt rouge en dessous et… Tiens ? Ce logo me dit quelque chose… Puis remontant le regard sur son visage, je vis ces traits un peu sévères que se donnent les racailles en général cela me plaisait bien. Comme je voyais qu’il ne bougeait toujours pas, je me risquais à l’approcher.
« Tu veux bien me rendre ma feuille s’il-te-plaît ? »
Je tendais la main vers lui, cependant il me regarda d’un air moqueur et lança :
« Pourquoi ? Ce que je trouve je garde. Tu l’as laissé tomber c’est ton problème.
Ca me fera un super brouillon.»
« Attends… Tu plaisantes là ? » ajoutais-je en me rapprochant pour essayer de lui reprendre ma feuille.
Il leva son bras pour m’empêcher de l’attraper ! Il faut dire que de plus près il était grand; peut-être 1m80 ou plus, et même avec mon 1m 70 je ne pu récupérer ma feuille.
« Mais allez ! Sans déconner rends-moi ça ! C’est ma feuille d’orientation !
J’en ai besoin pour finir mon inscription ici ! Allez quoi! »
« Ton inscription ? » s’étonna t-il.
« Je me disais bien que ta tête me revenait pas. T’es nouvelle alors… » continua t-il.
« Oui ! Et t’es en train de foutre mon premier jour de cours en l’air avec tes conneries là ! Rends-moi ça immédiatement ! »
Je commençais à perdre mon sang froid. Il tenait toujours ma feuille dans sa main, et moi j’avais rendez-vous avec le délégué principal pour finaliser mon entrée ici. Le stress montait, montait, pendant que lui se foutait tranquillement de moi et haussait le ton :
« Surveille ton langage avec moi fillette. J’aime pas beaucoup qu’on me donne des ordres ! »
« Monsieur se la joue rebelle ! Mais je suis sûre que tu aboies plus que tu ne mords ! »lançais-je agacé par son comportement, sans vraiment faire attention à ce que je disais.
Il faut dire aussi que mon calme légendaire avait faillit face à lui. Mais pourquoi ? C’est vrai tiens… Je suis toujours d’humeur joyeuse, agréable et patiente. Mais avec lui ça ne passait pas. Je le vit froncer les sourcils et se faire plus menaçant.
« Répètes un peu pour voir ?! »
« Euh… »
Sa voix m’avait frappé au visage comme un boulet de canon. Je sentis mon cœur battre à toute allure ; j’avais compris que j’avais dit un mot de trop. Il s’avança vers moi rapidement. Je pris peur et voulu reculer, mais mes pieds s’emmêlèrent, je trébuchais et me retrouvais par terre les fesses dans l’herbe. Je le vis jeter ma feuille. Je crus que le moment était bien choisit pour la reprendre et m’en aller vite fait, mais il se plaça devant moi, me prit les deux bras qu’il serra de ses mains, et me plaqua au sol.
« Aïe… Tu me fais mal ! Lâche-moi ! » chouinais-je.
Mais lui, complètement insensible à ma demande, me regardait de ses yeux de braise auxquels j’avais accidentellement allumé un feu :
« Tu ferais mieux de ne pas trop me chercher. Où tu vas finir par vraiment te faire mordre ! »
Son visage était proche du mien, je pouvais sentir son souffle sur mon visage ; je le regardais les sourcils froncés sans dire un mot. Je ne peux pas me laisser faire, non je ne peux pas ! C’est mon premier jour et il a fallut que je tombe sur lui ! Merde quoi ! Je me décidais à lui lancer une phrase :
« C’est bon ? T’as fait ton mâle dominant t’es content ? Tu me lâches maintenant ?! »m’exclamais-je.
Je vis la fureur redoubler dans ses yeux, il resserra son étreinte sur mes bras.
« Aïe… ! »
« Tu… ! »
« Ca suffit Castiel ! Lâche-là ou je te fais virer pour agression envers un élève ! »
Je tournais ma tête pour essayer de voir qui venait de parler. Sa voix était douce et mielleuse. Je vis alors approcher à grand pas, un jeune homme aux cheveux or habillé d’une chemise blanche, faisant ressortir ces beaux yeux couleur miel. Castiel lâcha prise et se releva pour faire face à ce garçon.
« Casse-toi Nathaniel ! J’aime pas quand tu te mêles de mes affaires ! » dit-il en saisissant le col de la chemise à Nathaniel.Celui-ci le regarda d’un air indifférent et ajouta en tournant sa jolie tête blonde vers moi:
« J’espère que tu n’as rien Lynn Je t’attendais dans la salle des délégués mais comme tu tardais à venir, je suis parti te chercher. Castiel, cette brute à l’instinct animal peut être très violent parfois, ne l’approche plus à l’avenir. »
« Ta gueule ! » cria Castiel.
Je sentis qu’il allait frapper Nathaniel alors je voulu me lever en toute hâte, mais à peine debout je retombais sur mes genoux en gémissant.
« Aaah… »
Castiel et Nathaniel me regardèrent frotter ma cheville. Nathaniel écarta alors le bras de Castiel qui avait légèrement lâché le col de sa chemise, pour se précipiter vers moi.
« Qu’est-ce que tu as ? »
« Rien, rien du tout ça va ! » répondis-je tout en caressant ma cheville foulée.
J’ai dû me blesser en tombant tout à l’heure, pensais-je. Quelle plaie ! Soudain le regard de Nathaniel s’assombrit et il rétorqua d’une voix pleine de colère :
« C’est Castiel qui t’a fait ça ?! »
Instinctivement, je levais mes yeux vers Castiel qui me regardait légèrement perturbé. Il allait ouvrir la bouche quand je coupais court à la discussion qui allait se faire:
« Non ! Non, c’est rien. J’ai trébuché comme une idiote et j’ai du me la fouler en tombant. C’est rien ! Regarde, je peux très bien march… »
Ma voix avait beau être pleine d’enthousiasme et de confiance pour tenter de faire passer la pilule à tout le monde, ma cheville avait à peine touché le sol que je me sentis tomber en avant, et me raccrocha maladroitement à Nathaniel qui me retenu dans ses bras.
« C’est vrai ce mensonge ? » dit-il en tournant les yeux vers Castiel.
« C… Castiel n’y est pour rien je te dis ! » balbutiais-je avant de rajouter :
« On ne devrait pas s’occuper de mon dossier plutôt ? C’est bien toi le délégué principal ? »
Cette phrase fit comme un déclic dans la tête de Nathaniel.
« Mon Dieu c’est vrai ! » s’exclama t-il.
« Viens, appuis toi sur moi, on y va. »
Il me prit par la taille avec beaucoup de douceur. Je sentis mon cœur s’accélérer et mes joues s’enflammer légèrement. On commença à avancer en direction de Castiel resté muet comme une carpe. Il vit alors mon papier qui avait volé de nouveau à ses pieds, le ramassa, mais Nathaniel le lui arracha des mains sans même lui laisser le temps de me le donner. Il fusilla Castiel du regard et m’entraîna vers l’école. Je tournais la tête et vis que Castiel nous regardait toujours, pour ensuite lâcher un « Tsss ! », passer une main dans ses beaux cheveux rouges, et partir dans l’autre sens. Je n’aurais peut-être pas dû m’énerver comme ça… A la base c’est ma faute si j’avais perdu mon papier… Il sera toujours temps de s’excuser plus tard, songeais-je. Nathaniel me porta presque dans la salle des délégués pour ensuite m’asseoir sur une chaise.
« Attends-moi là, j’en ai pour deux secondes. » me dit-il gentiment.
Je le vis alors se diriger vers les étagères de la salle et fouiller dans les tiroirs. J’en profitais pour observer autour de moi. C’était une petite salle avec des tables installées en un ovale pour permettre à tous ceux qui s’assiéraient de voir les autres. Il y avait un frigo, une cafetière; la fenêtre était entre ouverte pour laisser entrer l’air frais. J’entendis Nathaniel refermer le tiroir et venir vers moi. Il s’accroupit à mes pieds et commença à enlever ma sandale.
« Attends ! Qu’est-ce que tu fais ?! »
« On peut pas laisser ça comme ça. Je vais te mettre de la crème et un bandage… »
« Je peux le faire moi-même… Ne te donne pas cette peine ! »
Mais sans m’écouter il posa mon pied sur son genou et ouvrit le tube de crème.
« Nathaniel !! » hurlais-je.
Il me regarda avec de grands yeux, comme s’il ne comprenait pas ma réaction.
« Oh…pardon… Tu es le délégué principal et je me mets à te parler comme ça… Je suis désolée. »
Je portais ma main à ma bouche. Décidément, ce n’était pas mon jour… Je me brouille avec ce Castiel, et maintenant avec Nathaniel. Non mais qu’elle conne ! Je détournais les yeux et décidais de ne plus rien dire jusqu’à ce qu’il m’adresse la parole.
« Détends-toi voyons. Je suis peut-être le délégué, mais je reste un élève normal de ton âge. » dit-il en souriant.
Et il apposa la crème en massant doucement ma cheville. Je le regardais faire, sans rien dire jusqu’à ce qu’il ait finit.
« Voilà. Essaie de ne pas trop faire d’acrobaties jusqu’à demain. »
« Oui merci. » répondais-je en reposant mon pied au sol.
« Bien parlons sérieusement. Tu ne pourras pas t’inscrire dans cette école lynn. »dit-il d’un ton grave qui me fit sursauter.
« Hein ? Quoi ? »
Je paniquais. Je ne comprenais pas pourquoi.
« Hahaha ! Je rigole voyons ! » reprit-il.
Il se mit à rire légèrement car il ne voulait pas me vexer. Je le regardais avec des yeux indignés par sa mauvaise blague.
« Le clown que tu as mangé ne devait pas être très doué! Tu m’as fait peur ! »
« Haha… Pardon, mais je voulais t’arracher un sourire. J’ai raté mon entreprise on dirait. Je retenterai ma chance une autre fois ! »
Je lui fis un petit sourire en coin qui sembla le satisfaire.
« Tiens voilà ton dossier. Il manque quelques petites choses. Une photo d’identité et les 25$ de frais de dossier. »
Je le fixais avec des yeux interrogateurs.
« C’est encore une blague c’est ça ? »
« Ah là non, je suis sérieux ! »
« J’ai tout préparé moi-même ! Tu es sûr ? » lui dis-je en prenant le dossier pour vérifier.
Je vis en effet en feuilletant le tout qu’il manquait ces deux choses. Je pris ma tête dans ma main et pestais :
« Punaise… J’en rate pas une, moi ! »
« Allons ce n’est pas si grave. Tu as ça sur toi ? »
« Oui je crois. Je peux te faire un chèque pour les frais ? »
« Oui aucun problème. »
Je fouillais dans mon sac. Vous connaissez le sac d’une fille ? Une chatte n’y retrouverait pas ses petits ! Et même si j’essayais de le garder le plus en ordre possible, tout se mettait sans-dessus dessous, comme si un lutin farceur était passé par là. Je trouvais enfin une photo dans mon portefeuille. J’en gardais toujours sur moi au cas où. Je lui fis le chèque. Il me regardait écrire et je sentais son regard sur moi, et cela me déstabilisait un peu. Il faut dire qu’il était très beau garçon, comme Castiel… Hein ? Non mais pourquoi je pense à ce gars ? Je secouais ma tête pour évacuer l’image de Castiel dans mon esprit. Je lui tendis alors le chèque.
« Voilà c’est fait ! » dis-je
« Merci. »
Il remit le tout dans mon dossier quand on entendit toquer à la porte. Une veille dame avec un air doux vêtue d’une tenue rose pâle, de petites lunettes en lune, entra dans la pièce.
« Ha ! Nathaniel, je vois que la nouvelle élève est arrivée. » dit-elle.
« En effet Madame la directrice. Voici Lynn. Elle vient tout juste de finir son dossier. »
La directrice ? Mon Dieu ! Je me levais en hâte appuyé sur ma jambe droite, car la gauche n’était pas encore prête à faire un pas.
« Bonjour Madame ! Merci de m’avoir permis de venir dans votre lycée. Tenez, voici mon dossier. J’espère que vous serez satisfaite de moi. »
Je me devais de lui parler ainsi. C’est grâce à cette dame que j’avais pu venir ici. Elle avait répondu à mon appel, et m’avait fait passer un test par le biais de mon ancienne école pour voir si mon niveau était satisfaisant. Et puis, elle avait été très gentille avec moi au téléphone ; j’avoue qu’elle ressemblait à l’idée que je m’en faisais. Elle prit mon dossier, et ajouta :
« Il n’y avait aucune raison pour que je refuse une élève aussi douée ! »
Je me sentis gênée.
« Pardonnez-moi, mais de quel sujet parlez-vous ? » interrogea Nathaniel.
« Voyez-vous, cette jeune fille a demandé à venir dans notre merveilleuse école Sweet Amoris pour y étudier le japonais. Je lui ai fait passer un test, et elle a fait un sans faute ! »
Nathaniel me regarda avec des yeux émerveillés :
« Le japonais ? Oui c’est vrai que nous proposons cette langue ici pour la faire connaître. Je suis impressionné Lynn ! »
« Oh il ne faut pas ! J’ai encore beaucoup de chose à apprendre ! »
« Et elle est modeste en plus. Quelle charmante petite. » ajouta la Directrice, lorsque la cloche de l’école se mit à sonner.
« Il est l’heure d’aller en cours jeune gens ! » dit-elle en sortant de la salle des délégués.
Je me préparais à sortir quand Nathaniel m’apostropha :
« A bientôt alors ! »
« Oui ! Merci encore ! »
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Commentaires
4Ulquiorra-samaDimanche 27 Février 2011 à 16:285TaruJeudi 3 Mars 2011 à 18:147gumitanMardi 5 Avril 2011 à 16:54
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^^ hihihi